mercredi 3 juillet 2013

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transparence innée des manques en soin palliatif
l'éther acculé m'attriste, ne plus penser, jamais je ne jette des mots puis tout se perd
l'absence posée en schéma de désintoxication, le verbe acerbe au moindre sursaut
puis la pâleur des jours d'exil, loin des schémas serviles je dicte une routine un passage sur le vide en retour
une confusion où tout s'ébruite puis laver les douleurs et vieilles rancunes, les humeurs changeantes de l'affaiblissement nerveux à la dernière pente fébrile des latitudes, le fleuve est long, glacé, profond, le regard limpide agrippe les branches fines comme l'innocence d'un printemps sursautant à mes pas, les doigts longent la pente, sur le retour je pense, trop toujours
parfaire ces remords, le songe glacé de la vacuité de l'existence, une errance sans sens
sans détour le parcours semble vain, une fin en soi
une lutte pour retrouver l'essence
une absence qui se prolonge,
des mots toujours longent
mon parcours assourdi
le bruit des oiseaux,
les roses lourdes
jour sourd
en grâce féconde.

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