dimanche 27 novembre 2011

Comme une ombre pressée, un peu contre
Le rideau lentement se baisse puis nous nous taisons
Un crissement s'éteint les lumières baissent
Mon scénario est sans fin et tu le dis encore
Quand les paroles se murmurent puis s'effacent
Plus de nouvelles les écrans palpitent sur un nom sans trace sans rien les perspicacités s'éloignent des regrets amers et confinés d'une génération damnée et sur le point de tes yeux se devine,
Le retard annoncé des balbutiements qui au niveau du cœur, peu à peu une vibration s'épuise, s'amenuise,
Je n'ai rien vu, su
nous n'y étions
plus.

mardi 8 novembre 2011

Énigme intime au creux des regards, disparités s'effaçant dans un silence où les néons virevoltent et crépitent lentement, la vague arrive sur mes pieds las, le silence auréolé d'étoiles où les centimes doucement se ramassent, la foule ignorait les raisons de cet ingrat, une patrie sale, j'y pense doucement sur les lignes du ciel, nous avions une vie en emblème et puis rien sur les sentiments de lassitude où les peintures déglutissent le manque, les compassions broyées, les finitudes en alliance entre cieux et horizons, le soleil perce ma peau blême, peu à peu nous dissipons les malentendus dans des diatribes venimeuses et le doute s'écarte, un peu de ma route, une sente que je prends la tête pleine le regard fixé sur les détails à peine perceptible, fugaces comme la beauté renouvelée, sublime comme une perception dégagée des filtres de la pensée qui se contente de recevoir les signes distincts et précis de Narayan en une joie inégalée, je ne me perds plus ma beauté à chaque pas c'est toi que je retrouve dans les buées matinales jusqu'aux couchers glacés mon équinoxe arrive à temps, nos vies se rejoignent et se fondent dans une après-midi calme en bord de rivière lente et franchissable, sur les pistes de nos jeunes incandescences.

mardi 1 novembre 2011

Ravines mornes comme le champs sur lequel s'extasient quelques bulles d'air
Secousses arbitraires, spoliations nées du conflit opposant les rivières ocres des monts verts, simultanéité de condescendance forcée aux pieds d'ivrognes pervers, La chape de ciment oxygène mon atmosphère, allie rigueur et vigueur, comparaît pour délit d'outrage sur la juste mesure du temps qui enferme et réduit, comme ces conduits dans lesquels l'air lourd roule en séisme, orage violent de diatribe sanguine lorsque le soleil apparaît sur ma vie longue subtile, triste comme un hiver sur la montagne volée aux confins des béatitudes monacales, lorsque nous allions de ville en ville portés par la beauté des jours naissant sur les murs de granit. La voie est longue nous la sentons sous nos chaussures légères s'engouffrer en petite frénésie intime de regards vers un horizon d'un bleu inquiétant.