dimanche 18 décembre 2011

Les quiétudes fines comme une pluie d'automne
Sur la joue lisse du temps présent infiniment, puis les remords se taisent comme les indiscrétions sur la passe unanime des sanglots, l'horizon lourd comme le ciel d'hiver sur la ville distincte ou se perdent pleurs et comparaisons, je n'étais pas là l'arbre à rêve se disloque et s'étend, les fruits se pèsent et se vendent comme des petits trésors savoureux sur les étals frugivore des consciences en quête d'un peu d'horizon de la beauté de ton regard qui se perd dans ta voix qui s'entrecoupe et se distingue en flux horizontal, le bruit de flûte au loin, nous n'y étions plus, je reviens de guerre, de chocs, de rêves de duretés à peine qui se voilent comme la beauté du jour qui coule dans le ruisseau de béatitude de l'amour latent.

dimanche 4 décembre 2011

Les horizons se taisaient, un ciel bleu-gris ,opaque en partie, contrastait avec la lumière jaune sombre du lampadaire- les stupeurs nous étions à bord et puis les lignes blanches se dessinaient un peu plus rapidement, les remords qui doucement m'accablent les bâtiments blancs, le fleuve gris comme les yeux amoureux du temps où nous pleurions, tu sème les embûches les petits dessins narquois, nous longeons l'atmosphère égale de pylône en pylône comme si finalement tout se valait, des équidistances à perdre les repères et les pensées doucement se rejoignent en une vérité sans équivoque puisque la vraie compréhension est toujours, partout accessible. La nuit sanctuaire sans fin, et sur les plages nous cherchons le vent qui tourne sous les regards inquiets- tout est sans fin, finalement.