jeudi 24 février 2011

Paria jusqu'au bout des doigts
Comme un diamant noir puis bleu
L'azur me pourfendra, la soirée s'annonce zélée
Comme une aurore qui se tait sur le pallier des douleurs
Il est tard et les ombres couchées blasphèment en silence
La notoriété naissante de je ne sais quel chantre
Puis-je me jeter dans tes bras et puis non/ je ne crois pas que l'amertume ait un goût de liberté
Oppressé sur les longs claviers la joie est pâle et jaune
Comme un sentier sur lequel je ne fais que passer
Tombant, butant sur les pierres obscures
Les réflexes condamnés de générations laborieuses
Conditionnement de masse, asservissement vil comme un complot de Satan
Une journée trouble et belle comme cet été qui commençait,
A peine.

lundi 7 février 2011

Devoir se taire sur les incompréhensions comme mon souvenir se terre
Les aléas répulsion-attraction, un souvenir au bord des lèvres
La rivière dans laquelle mon corps long et blanc flotte lâchant les tensions
Petites contractions happées en ce Monde de dualité, séparant les choses, éloignant le lien qui peu à peu englobe l'horizon et mes limites innervées, à l'embouchure des vaisseaux qui drainent la beauté des hémisphères correspondants
Le ciel se couvre, un ciel d'orage au bleu puissant
Comme les roulements de tambours sur les crépuscules d'actions politiques
Petites vanités pour mortalité accablante
Le retour mystique du mot épelé en sanscrit sur le images trop fortes de l'or sur le corps bleuté
Des cyanures au bout des cheveux blonds sombres, du héros ulcéré
Et la quiétude infinie du regard qui se tait
Au fond
Si tout se sait...