jeudi 29 novembre 2012

Hypnose passagère
Irréelle conviction incertaine
Pâleur de la bougie sur les stries vaines des plis esquissés
Par la beauté mondaine et souveraine de toux brûlantes
Sur le pouls fortifié les souvenirs s'éteignent
Grâce improbable équations perverses
Des mondes qui se taisent
sur la ligne
Confuse
Présente
Je ...

jeudi 22 novembre 2012

Du retour où naguère
Les guerres fratricides
En option, les opinions dont regorgent
Tous ces f****
Ces enclumes des jours jadis
Les balafres dont j'accapare
le trouble
Au détriment des foules
Des borgnes sans convictions
Que les aléas de la vie
Rendent bref
Je pourfends l'horizon
Au parterre des riens
Aux confins des chiens
Puis la petite étincelle brille soudain
Un rai de lumière
Sur une vie pâle
Une éclipse solaire
A jamais sur toi
Infini des regards
Puis je me terre
M'enterre
Me souviens
Tout me revenait
Nous étions sans fin
Sans droit
Sans loi
Sans foi
Balbutiements furtifs
De mes détracteurs
Pour lesquels je réserve
Une fosse à rien
Quelques honneurs sales
Et mon bras
de bon droit,
Signe des labeurs
De ma syllabe
En douce
Je suis
l'éclat insensé
Sur quelques médiocrités
Quelques rares beautés
aussi
Pour lesquelles
Je saigne doucement, silencieusement
Sur la pièce des convictions
Des jours sans soumission
Puis zéro la lumière baigne le regard sans type des couloirs sans fin, des joies sans peine
Bouleversements à qui m'enseigne le droit au rire
La sale et infime dérision
Pour que se taisent les imbéciles et qu'à jamais
Tu sois seule loi
Seule paix
Seul refuge. JSK

samedi 10 novembre 2012

Mélancolie passagère de bords de mer
Équinoxes furtives et hâtives
Comparaisons vivifiantes du flot jaillissant
La tête se perd à l'endroit des réels
Des plaies confuses
De mes horizons à jamais atterrés
De trop de timidité sur les impressions
Géniales et torves
De mes poèmes sans rien
Sans détroit à l'hiver sans esquisse
En neige blanche
Sous les regard attendrissant
des signes du regard
De l'éveil qui arrive comme une salve d'Orient
Sur nos Occidents étriqués
A l'endroit des raisons heureuses
Des journées radieuses
Du temps de jadis
Des bifurcations soudaines
Comme l'emploi des temps à venir
Qui se cache de déterre puis s'enterre
Comme une hache sans guerre une journée de paix
A jamais sur la banquise
Un mot se murmure
Et dans mon armure
Tout se perd
se confie
se tait
se terre
Doucement
la niche
ou j'écris
se murmure
se lit
se dit
se sait
à peine
le jour est absent
les latences inquiètes
Gagnent en vie
Puis je ne meurs
Que pour une nuit
Une vie de siège
Une ville sans siège
Un égarement insigne
Un murmure à peine
Inquiets et fourvoyés
Plus jamais pour un temps
Nous avions raison d'espérer
En des jours plus sains
La vie est présente
Comme un sursaut
En mon absence
Puis tout se terre
Se déterre
S'enterre
Renaît
et tout se rachète
En secret
Depuis les meilleures cachettes
Les joies souveraines
Les alliés
sur les chemins vers Rome
Ville où je naitrai à nouveau
Volontiers
Et plus jamais inquiet
Plus de sens plus d'ivresse
Juste une vérité
Bonne à dire
et à garder intacte
Sur la fusion réelle
de l'étincelle gagnant la vérité du jour
Qui se tait
Se garde
se conserve
Vive le vie. HK



vendredi 9 novembre 2012

Diurne allés et venues
Dans un Monde de détresse
Mes pieds ensanglantés sous la sandale
L'air moqué où que j'aille
Je me tricote un chandail
Une arme sourde et lourde d'amour
Comme une larme de Gopi
La maille légère
La main sûre et précise
J'égrène mon chapelet hindu
De perle en perle
Le voile opaque tombe
La lumière prend place
Dans mon esprit et sur les routes
Où las et fébrile
Je rencontre me lie d'amitié
Sur les bords du Gange comme aux coins des rues
Où partout je me promène
L'air perdu et surpris
Effaré et puissant
Comme la mission
Qui me lie à l'esprit
Et aux lettres que je sème.

lundi 5 novembre 2012

Suivants allers retours sans comparaison
La tristesse du jour à nouveau descend
Sans faille ni regret, je songe aux absences irréelles
Aux imaginations compulsives de ma mémoire
Aux trahisons infernales
Aux dérisions
aux quiproquos
à cette sourde montée
En puissance grave les airs
Puis les retombées immédiates
Les latences irréelles
Les profusions simultanées
Les coïncidences spontanées
Le jour s'ouvre à peine
A peine maudit presque béni, je songe à nouveau
Royaumes de jadis de maintenant
S'ouvrent les frontières
Tombent les bannières
Les jours
s'estompent
Comme le rauque de ma voix
Fumeur tirailleur
ferrailleur
à l'envie des contextes
Des époques
des lieux
L'amertume
disparaît
Sur le ton à peine monocorde
D'un piano
d'un bruit de radio
Au fond d'une cuisine
si peu
j'y retourne.
Messages des profondeurs
le sombre inerte des jours de passe temps
De lueurs étincelle aux regard des éclipses
Des tourments sempiternels des jours de fin
Pour des minorités qui cherchent
Le divin la fin des tourments
Toujours sur la fenêtre
Quelque chose
Se terre
Se confond
En regard à peine au dessus de l'épaule
Le tord à l'envers
Des compassions intimes
Puis se perdent les illusions
Les perditions s'amenuisent
Se rétorquent
Se disloquent
Les souvenirs épars
Puis Radharani
Puis l'empereur
est là
Fin des terreurs
Et jours d'agonie
La pluie lavait nos plaies en des saisons meurtries
Par les injustices jadis
Les souvenirs de vie
J'y suis
Dilué
Comme un souvenir
A peine
absent
juste
présent.

jeudi 1 novembre 2012

La tristesse comme dernier rempart à la solitude
Comblé par la seule grâce infime de Radharani
Mon intimité, réelle est inatteignable
La beauté des jours, la latence des réels
Mon ivresse est celle de Dieu
Ma beauté son léger reflet
Partout je suis bien
Toujours je vous aime même ceux qui m'ont rudoyé, tutoyé hâtivement
L'amour seul rempart à la haine
Ma béatitude sera éternelle.
JSK JSR.
Gauranga Das

mercredi 31 octobre 2012

Poésie maquisarde de la beauté parallaxe du Monde
Les ruisseaux où germe ma béatitude, les bosquets dorés
Sur les crépuscules de mon absence latente
De l'infinie radiance du K
Jamais je n'ai vécu par les balles
Je ne vis plus par la Haine
Même si la cruauté partout m'affecte
Constantinople et puis les appels de l'orient
De l'occident
Des oxymores
De ma dissolution dans un Monde
Sans arrogance ni mépris
Un panache de simplicité
Mon orgueil à jamais pardonné
Consensuel et censé
Je n'en demeure pas moins
Un peu censuré
Qu'y puis-je
Nul n'est prophète en son pays
Les Indes orientales m’appellent
Comme celles d'Occident
Nous présent useront de mesure et intelligence
Vive le vie. HKHKKKHHHRHRRRHH

samedi 27 octobre 2012

Les troubles se dissolvent
La clarté de mon regard
Est votre seule raison
Ma proximité est telle qu'elle vous terre
Vous protège vous répond
La douceur des nuits d'équinoxe
Votre seul paradoxe.
Les loups, les voleurs les violeurs la nuit les prisons se remplissent de vauriens voraces politiciens aux crépuscules des idôles profanées de mon intimité se creuse l'écart entre les tireurs de taureaux et les élites intellectuelles et spirituelles
Mes droits j'y tiens je vote je ramasse vos crasses vos pêchés vos "à minuit l'égorgeur" que je vous renvoie en pleine face Moi le loup bleu serein que rien de peut atteindre, l'envoyé des crépuscules et l'auteur des jours qui tombent. Vos karmas seront infâmes si vous touchez ne serait-ce qu'à l'un des miens. Franco-américain soit mais puissant en Esprit et en colère quasi divine, ma mysticité à toutes les raisons de faire trembler.

dimanche 21 octobre 2012

Les loups allèrent se baigner vers le Gange
Les autres restèrent calme en leur demeure
La rivière la plus proche de chez vous à quelque chose
De Sacré si vous allez vous baigner, où si vous alliez vous baigner
Dans votre jeunesse
Témoignage d'un colon Hindu blanc et bleu de couleur ocre
Peuple indien je suis avec toi
Je viendrai vers toi que tu sois à l'Est où à l'Ouest
Peuple de toutes les sagesses
Vous être ici chez
Vous
Sur ce blog protégé par Copyright et distribué sous conditions de simplicité, du Prasad presque.....................................................................................................................................................................................................HKHKKKHHHRHRRRHH

samedi 20 octobre 2012

Puisque rien ne me rappelle
UFO's parties are the best
I wish I could stay with you and join you
soon
Intergalactic poetry
On the Self
I forgot to tweet
What a shame
poésie
seulement
fluide comme mon robinet d'évier
Une conception immaculée
Quelques linges sales suspendu au dessus de ma beauté
Une odeur de Musk
Parfum d'été lourd
Comme la paupière d'une femme
aimée à jamais
Ma patrie
est Vrindavan
et le rouge
des jardins parfumés
Au rasa lila place
is the place to be during the day
Love you anyway;)

mercredi 17 octobre 2012

Bleu jusqu'au fond des yeux presque en avoir le mal de mer.

lundi 15 octobre 2012

Les lignes, les courbes, les voiles sur ma demeure, les larmes qui coulent celle de la béatitude absolue de l'âge d'amour de raison d'un peuple vainqueur, d'une lutte sans leader,sans laideur, un horizon à jamais sur ma tamise sur mes balises de chiens errant de vagabond perçant comme la flamme des toujours, la lame sur laquelle je taille ma barbe naissante fleurie des beautés inouïes dans le pays des rêves des nuits suaves des étoiles, Persan presque jusqu'au sang par un lignage voyageur et érudit, Mère je te remercie Radharani mon énergie à jamais merci, tout lui revient à celui que tu aime tant.

dimanche 14 octobre 2012

Les messages se lisent s'effacent se résorbent
Comme une nuit contemplative Aux vices les plus d'offrandes
Aux vies le plus je m'offre
A l'ouverture sommitale
A l'atman
Au coeur qui s'ouvre comme une pulsation seconde
A cette ville que j'aime tant
Qui transpire le vice de novices
Comparée à l'arrogance hautaine
Je préfère
La futilité des jours qui s'expirent
A l'agressivité
suintant la déraison
la mauvaise intention
La soif de puissance
L'orgueil et le mépris
La vie est pourtant là
Partout je l'aime
Partout je suis moi même
Même là où elle m'aime
Sauf là où nous aimons tous
Vatican
Voilà l'enfant qui souffre.

jeudi 11 octobre 2012

Savants sans onirisme
Priapisme loin des risques du métier
Les petites raisons se taisent
L'atmosphère est pestiféré par la présence sans encombre
Des vains débats clos du cercueil où les funambules jouent
Sur les pointes à piste
Les pointes de diamant de moi aimant
A jamais les belles de mai à côté des joliesses
Je ne fais que passer
Parole sans prise de risque
Une piste lancée
Au bout de la cordée
Le harinam en tête
Je n'agit que pour l'apsu
Danse sans gloire des orgueils
La dérision se tait
Dans un silence de fauteuil au cigare glacé.

mardi 9 octobre 2012

Les équinoxes en douce le monde tourne
Une vitesse souterraine, inimaginable
Vous parcourez en même temps que vous me lisez
Les strates lointaines de l'air
Nous sommes en bulle
En Monde
Sur terre
Je dois m'éloigner pour ne pas vous briser
De couplets trop exagérés
Les complaintes tardives de gens déplacés par une grâce mystérieuse
Les déplacements furtifs de l'air
La parole qui se tait
Puis je t'aime
Vous tous
Moi aussi, un peu plus
Puis K
Qui est constamment en moi par la grâce de Radharani.

dimanche 7 octobre 2012

Et les bouches se resserrent s'étreignent, s'éteignent
Palissent sur les lueurs de chandelle
Aux rues les quatre coins de vents
Les destins se multiplient s'articulent
En une gigantesque cérémonie
Un orgueil de Titan
Une déesse mère
Radharani
Ses larmes si amères
Prema yuga
Age d'amour
La raison me revient comme la courbe sinueuse d'écriture semi-automatique
Pas les balles d'un révolver
Celle d'un clavier solitaire
Solidaire
K se répand en nous
Comme une larme de ballerine
Une fusée amphétamine
Une mine de crayon
Si fine
Une touche
Plus
en toi
Plus en moi
Un triomphe
réfractaire
aux H
Aux fins
de vie
de rien
de Moi.

mercredi 3 octobre 2012

Parcelles de vie, d'amour, dans mes tiroirs intimes
La dîme de mes carnets si
D'aventure, les marins sourient,
Le bal de mer,
Les étoiles au fond des yeux,
Les larmes s'écoulent
Un peu de discipline
Tout m'est dicté
Par le grand esprit
L'unique
Origine
Orgasme
Transcendantalisme
Occitan
Mon nom
est
Gauranga das.

lundi 1 octobre 2012

Et puis rien, du grillage sur la mer
Des hommes qui sucent des bières, des mères alertes avec leurs poussettes
Un format de plus un format de moins,
Les points me viennent au cœur qui sent le piège
Dans lequel je me suis pris
Comme un bel enfant de chœur,
Un gosse de chambre
et des forêts amères
Sur lesquelles l'abondance des larmes s'écoulent
L'heure du rasa lila
N'est pas au
Moment
Les étreintes furtives
Glacent et éteignent
Les joies
De voir
l'autre en
SOI
Soi
en l'autre
Je n'ai
G
Rien
et
Tout
Seules
les graines de mon japa mala
Me rapprochent
Du suprême
Et éteignent cette joie blême
Matérielle
La mémoire n'apporte
Que des petits moments
que de petits esprits
rôdeurs
La vraie splendeur est immatérielle
et Suprême.

vendredi 28 septembre 2012

Les triomphes amers au travers de la poitrine
Poumons de fumeur à cette heure rien ne m'intéresse
Je contemple les tristesses aux coins des cafés,
les regards amers et avides,
les sourires biais les regards assurés
Ma splendeur vient de l’Éternel
Rien ne me souille ne m'abîme, ni ne me blesse
Équanimité parfaite du regard
Quitter cette souffrance
Seul intérêt
Seule quête
Amour toujours
Partout
Pour chacun, chacune
petites âmes
figées sur l'escalier
Au coin des rues trop d'affiches
de stéréotypes
D'énergie liée aux désirs matériels
Ma seule liberté
ATMAN
JE
G
.

mercredi 26 septembre 2012

Les solitudes barricadées de volupté
Sur ma langue légère mon palais d'or
La merveilleuse étoile que je garde au fond du cœur
Une petite fleur de lotus à huit pétales
Inaltérable
Insoluble
L'amour
Une
Condition
Sine qua none
Des fusions de couleurs
Trop élevées pour les fusées
Les tombes sur lesquelles je trébuche
Mes pieds lourds et sales
Comme les sabots
D'un paysan provençal
Je n'étais pas d'hier
Tulasi
autour du cou
Cigarettes
Doigts brûlés
Poumons saturés
Anxiolitiques
poche droite
Sur le cœur
Au fond un peu de douleur
Une éponge
Un chiffon sale
Une énigme de fin d'été
Un peu de bleu dans les yeux
Le blond cendreux
Se gomme
Se paume
Retourne à son hôtel de mer
Voir de ses yeux venir la prière
La grâce des regards
Les beautés à venir
La politique aux politiciens
La poésie
Aux miens.

mardi 25 septembre 2012

copyright for each one.

lundi 24 septembre 2012

En cet âge d'Amour, laissons les choses se dénouer avec finesse, sagesse, patience,
Les larmes de Radharani ont lavé les fautes de tous, ma compassion pour elle dépasse les lignes d'horizon les boîtes noires, les boîtes bleues ou se noient mes chagrins et amour saisonnières,je lui offre tout, God bless the entire world, we were all full with blessings et blessures.
et aux coffrets noirs, bien gardés.
copy left to good friends, even if virtuals;)
Des océans de béatitude dans ma solitude mordorée, les vents m'amèneront vers les rivages bleutés de l'azur infini des yeux, de la compassion intime que j'ai pour la séparation de Radharani pour son amant divin et puisque la parole est discrète elle est réservée aux coffret bleu de mes amies lectrices de poésie, chanteuses, photographes, discrètement......................................................................................

mercredi 19 septembre 2012

Laissez les vents se reposer;)
La nuit étoilées, les fleurs si belles, il est des langues plus subtiles quelques patois quelques argots des alphabets, si fins, la langue des planètes édéniques est le sanscrit, les mantras protègent guérissent, s'ils sont dit avec amour et sincérité, dévotion humilité, ne restons tout de même pas de marbre la nuit nous appartient, ni trop glaciale ni trop belle, juste un peu contre mon châle orangée au pays des abricotiers et des baies sauvages, poésie trop suave, trop slave, trop clandestine, trop tabagique, que la nuit soit belle pour tous. t*****************************************************************************************************************************************************************
HKHKKKHHHRHRRRHH

dimanche 16 septembre 2012

Une onctuosité si fine une vertu si immense une quiétude si arrogante, le torrent s'ouvre comme une vanne éternelle un océan de félicité le beauté m'inquiète partout quand le mariage des tonalités mauves devient violent
Se soumet aux raisons de l'atmosphère et que les conclusions sont fines qu'elles ne soient pas arrogantes l'amour est la seule chose, le pourpre est infini si les cœurs éclatent en sanglot, si les sages pleurent des larmes lourdes mêlées au sang l'inversion est annoncée les contournement sont fins et délicats, l'excitation doit être tempérée les bisons abattus sont la question du déclin nord amérindien et le rapport aux animaux est si délicat qu'elle pose la question du rapport à l'animal, de Senghor à qui je n'ose pas trop parler et à son enfance d'errance, de pâtre, les gardiens de chèvres, les bergers écrivains le gobelet de vodka orange m'a fait vomir du bleu cachet, presque du sang. Excusez ma quasi absence...

jeudi 13 septembre 2012

Les lignes si fines
exigües, contigües, AigÜes
A ce moment précis le remède est la vertu
L'amour, la joie, la quiétude
Prophétisant de façon aberrante
Les baignades saintes
Contournent les fleuves
Une petite fleur de lys
Sur le calice
une petite goutte de sang
si Fine
une onctuosité
de voie lactée
La première sourate
le jardin d'éden
Nous aimons tous le bleu
les étoiles
nous
sommes
sauf.



mardi 4 septembre 2012

Les équinoxes se taisent
La sainteté du regard puis les mots se murmurent
Un amour à jamais rassasié
Toxines qui s'évacuent violemment
Puis la mer est calme
Puisque je t'aime tout est dit
Le ciel, toi les autres
Tout se noie
Dans l'enfer
D'une salle de réanimation
Et la beauté transperce
Les mystères
Même les plus tenaces
Doucement
Shakti monte
Plus rien
ne peut
ne doit
le calme est souverain
La quiétude insensée
La villa se dessine
L'action purifie
Le cœur
l'esprit
La parole.

mardi 28 août 2012

Ces petites douleurs si fines et si aigües sur la veine le long du cou petites parcelles si intenses de mon agonie si fine qu'elle n'en existe presque plus qu'elle s'efface dans une perfection d'une aura sublime, qu'elle se noie dans les profondeurs des ténèbres de mi-lune, une étincelle qui à peine existât si elle n'avait laissé sur le pull bleu à l'endroit du plexus une auréole de sueur toxique à la limite de la sainteté exhumée d'un suaire.

mardi 21 août 2012

Les splendeurs estivales aux recoins confinés de mon être
Inquiétudes délivrées du sort de Shakti
Éclair de compréhension sans équivalent sur la périphérie roturière
Des ambivalences sordides de ma psyché
Puis pleuvent les horizons les décadences infernales aux nuées des riens des joies ou s'assouvissent les peines
L'énergie monte inlassablement
D'avril aux fins des temps puis je me tais
Les dysfonctionnements perdurent s'assouplissent
Dérision fugace plénitude des impressions
A la gorge quelque chose s'agite
Seul le saphir bleu soulage
l'énergie qui bute et monte
préambule aux
réalisations
parfaites.

mardi 3 juillet 2012

Sinueuse interprétation de signes indistincts, floutés sur le passage clouté
Le vol à rebours le décompte commence
Secondes qui s'écoulent, le long de la vallée des illuminés
Étrange impression de longueur langueur pour être plus précis nous errons, le point fixe se gomme, Sardaigne, teigne lancinante sur les profondeurs de l'égo, insolvable
Équations sous Équateur, étiqueteur de faits réels, ma vérité devient officielle
Une fixation mondaine du regard trouble sous le lampadaire
Un point environnant la lumière trop crue sur mon front inquiet
Nous cherchons au fond de la poitrine, dans la radiance la forme éternelle
Si nous savions à quel point nous sommes en deçà
Des élans prompts et vrais, des affections douces comme une lumière de la fin du mois de mai
La crasse de mon comportement, les désirs dénués de lumière, hagard sur les fins
Sublime dans l'étreinte
Papillon de nuit blasphème des pauvres
Chien errant sur le palpitant, regard torve aux proscrits, aux arriérés des cours, aux funambules sur les intersections de vie- la chaleur du jour accable les fous, les vieux les compagnons de ces jours
N'oublies plus les regards, amour des bazars des fins de mois de juillet, des pertes anxieuses en immolation tardive, les bâtiments s'écroulent, le joug de jadis bute sur la face obsolète du Monde catin dé figurante de mes images aliénées tournant sous les lampes lentes de la solitude barricadée
Remord si
Amenant la conscience
Ne naissaient
Les rêves.

18/06/2012

dimanche 3 juin 2012

Jamais nous ne fûmes
Sur la pente au bas du pallier
Les douleurs sourdent les lignes jaunes des lampadaires, les éclipses solaires, alors que solaire
Et solitaire doucement je tourne vers le bas de la rue
M'offusquent les passants
Plus rien je le sens
Les opalines marquent la blancheur des lignes sur ma paume aujourd'hui saillante
Une arête sur le visage
Latente et souterraine
La tristesse se terre
Sur mon sourcil droit
Puis se tait
La quiétude a des allures d'alliée
Sur les pas
Sages à blanc
Bleu
Il faut se taire
Un peu
Plus
.

mercredi 2 mai 2012

Bel isthme à peine
De ta chevelure
Regard couleur Gange
Tout se souvient
Au bord des rencontres incertaines
Dans des villes lointaines
Puis à peine Phocée nous sépare
Imagerie terrible
Fugacité
Souvenir et présence
Je ne confond plus rien
J'en étais certain.

mardi 10 avril 2012

Diversions superbes comme un orage sur l Himalaya
Je porte en moi mes cicatrices
Les points de retrait ou s effectuent les transactions
Le regard fixe sur l infini
Je vois mes reves s accomplir
Une proximite ingrate
Tout baigne dans le Gange
Mes certitudes s appuient sur le regard saint et sans desir
Puis la nuit pese sur la ville
Et les singes grattent a ma porte.

(Rishikesh, Inde)

jeudi 22 mars 2012

La tentation est sourde
Comme un bain de lumière sur ma peau blême
Le jour des remords encore se tait
Indiscrétion fugace comme la brume du matin sur le jour levant
Lorsque me baignant dans la Yamuna les effluves des parfums des temples me comblent
Que le ciel annonce les joies, les rires les chants
Que mon calepin se remplit et puis les médisances s'enterrent
Comme la hache de guerre de ce chien sans rien
Mon front se posant sur la terre lourde
Mes lèvres baisant les ruissellements des pluies de printemps
Les cieux se morcellent doucement, découvrent la joie comblée à jamais de ce jour sans lendemain dans les dissolutions du temps, les éclairs de vanité corrosive, les défunts des temps jadis, la joie vient en armée régulière envahir mes terres lasses et lavées comme l'action des moussons sur un sol à géométrie variable, un soc de charrue fragmentant les bords déclinants des paliers de certains puis l'unité se confirme s'affirme plus rien ne me distingue fratrie, patrie, humanité univers liés en une gangue de terre d'éther d'eau, au delà la lumière accrue d'une puissance plus douce moins amère partout diffuse les séparations se ferment Un est fondamental unique souverain tout se diffuse se résorbe nous en étions certains nous le sûmes au seuil des millénaires sur les plaines de mon plein pouvoir.

mardi 6 mars 2012

Disparitions soudaines qui peu à peu m'émeuvent
Un vent glacial sur les lignes courbes
Regards d'extase sur ma contribution infime
Les lignes doucement se resserrent jusqu'à une petite jonction atonale
Fratrie qui prend l'air puis les pleurs ne volent plus
Le chemin s'ouvre baigné de félicité
Une petite contracture doucement prend ma poitrine
Je n'y pense plus le regard se tourne
Vers la compassion intime
L'horizon est blanc
Bleu puis le rouge monte mon visage
Hécatombe gratuite d'idoles profanées
Gaz qui se propage dans la cage d'escalier
Avion en aller simple sur les étrangetés
Naguère convoitise innée
De ceux qui s'offrent
A la beauté de cette manifestation
Partie infime de l'énergie
Qui prend forme précisément
La fraction de seconde
Unité
La porte sur
Dualité élucidée
J'en faire
Fer
Un
.

lundi 27 février 2012

Douceur instantanée au creux du regard, suavité aux horizons sur les certitudes des lendemains, mes pensées se dirigent toujours vers ce point infini puis se détachent comme une ombre sur un mur, les sens disculpés, la lointaine agonie s'échappe par le verticalité sans pareille des jours, le bâtiment se dessine de façon plus précise les lignes claires baignées dans la lueur parfaite, puis une ligne bleue à peine courbe, bleu turquoise un peu plus sombre, une cascade dans la nuit un point de fuite, centre d'origine vers lequel je reviens une terre baignée de nuit sombre de laquelle une forêt luxuriante apparaît, un royaume de félicité et puis un corps étendu dans l'océan primordial dont émanent les différents univers, ce point dont émane tant d'énergie nourrissant la globalité, l'unité fondamentale, ce point se trouve à la jonction des consciences, un parfum d'absolu qui monte peu à peu lorsque se taisent les murmures souterrains des conjonctures imparfaites, c'est le mien, le nôtre, le vôtre.

dimanche 26 février 2012

Sur les dérives et fragmentations post coïtales
Du flot à jamais né
Doucement se rassasier
En dehors de pleurs sur les sentes à peine
L'ombre se couche
Mesurée
Sur les arbres sanglotants des lendemains.

vendredi 27 janvier 2012

Les tiges dressées en petite infamie mondaine
Comme les rotules qui s'affaissent
En chemin de croix douloureux, mon collier de bois, la beauté qui toujours me distrait partout, toujours, immanence sur les les blocs de pierre sur lesquels se dessine la beauté du jour parfait, latitudes insensées, la pesanteur opaque de mon regard anéantit les tâches qui m'accablent comme la certitude de voir se parfaire le manque dans une vigueur d'aliéné, cicatrice de stress des carences dues à l'absence du jour sur le vêtement léger, l'auréole de grâce dans le bagne improbable aux portes du Monde sur les distances rêvées séparant le continent d'en face et puis rien le corps souffrant se déverse dans la pluie qui lave à peine la crasse, le retard la douleur l'absence de contact l'isolement le non sens les détours la patrie du jour infect où les certitudes s'accompagnent de détresse, tristesse, diagonales d'est en ouest des portes vulnérables les diversions à la nage le ciel d'une clarté absolue la colonne qui ne se redresse plus, les actes aux conséquences lourdes la subtilité se noie dans la complexité, l'enchevêtrement singuliers de vies au pluriel quand les hécatombes sur le jour s'anéantissent dans une dérision abominable que mon carquois se vide sous l'effet du détachement et que les flèches atteignent des cimes, cibles indiscrètes et invisibles sous le fardeau de la divinité et au creux de l'absence se dessine dans le mental chargé comme un ciel d'orage, la pluie sera lourde et dense comme la paupière délicate d'une femme aimée à l'orée des incertitudes des besoins fondamentaux de solitude et puis la veille je n'y étais plus et brusquement je m'éclipse comme une mine de crayon HB qui se casse sous l'intention trop épaisse et belliqueuse d'une conjonction atonale avec la vérité, évidence absolue, compréhension unifiée et sans partage.

samedi 14 janvier 2012

Sentes ombrées en solitude latente
Comme un bas à peine sur les terres défaites
L'eau au creux du bras doucement s'humecte
Nous jouons au divers nous confrontons au sublime
Comme la petite étincelle de ton cœur qui peu à peu s'abîme
Et furtif je regarde le haut de l'église, la pensée vide, l'absence de sens, la suprématie de la conscience, les murs se creusent l'auréole de ton sourire, le long des routes au fond des bois des alcôves où se nichent quelques remords et étincelles divines, je devine le contour qui se précise sur la face angélique du Monde.

mardi 3 janvier 2012

Les beautés latentes
En incertitude finale
Égarement vain de pensées saines
La vie aura sublime des possibles
De l’amour écartelé entre les convictions
Les passages à blanc
La tribune des regards absents
Je vois en l’horizon la parfaite lumière
Longer à nouveau mon corps et s’ouvrir
Aux sommités de l’être
Dans son infinie béatitude
Dans la radiance réverbérée
Dans la vie sans toi
Dans la vie sans rien
Et puis nous sourions
Et tout est là.

lundi 2 janvier 2012

Brumes inquiètes en miroir poli, la beauté intègre des jours demeure en un point au niveau de la poitrine, une lumière jamais rassasiée où se nourrissent l'acuité visuelle, l'aura intense et le regard extatique sur les prairies et dans les forêts de Vrindavan. Les meurtrissures se ferment comme des plaies bénignes les témoins contrariés des longues journées à méditer loin des foules avides des longues hécatombes ou subissant les assauts de la matière, de la manière, des paraitre incertains et interchangeables, le corps retombe en brutale agonie et état de manque latent pénétré à peine par l'iris fécond des êtres subtils. Nous avons vu ce jour la lumière des rangs célestes le zèle improbable d'équations maudites la souffrance se dissoudre comme la crasse sous l'action de solvants chimiques. L'action juste et désintéressée, la connaissance emplie, la respiration lente et puissante, la dévotion infaillible le regard tourné vers Bhagavan, la vie prend sens loin des symboles insignes de sociétés souveraines où se consument les vertus antérieures en un rien palissant sur l'horizon d'une année présumée fin d'un temps, ère nouvelle où certains d'une finitude les êtres s'emplissent de joies vaines et fugaces. Le jour est lent, la nuit longue, la respiration s'apaise le regard se fixe sur un point d'éternité puis les jours passent.