mercredi 11 mai 2011

Les liens étroits

Petites portes par lesquelles je m'engouffre
En simulacre vil des passions infimes, ressorts usés des discrétions mondaines
Peu à peu l'orage approche, le ciel devenu sombre s'ouvre comme un lobe frontal
Qui absorbe les blasphèmes de cette horde omnivore à défaut d'omniscience nous irions en France sur les sentes de l'enfance récalcitrante-et puis ,il faut parler, nous sourions mais où aller, les ruissellements corrosifs de mon organisme en isthme la torpeur de lendemains sans personne pour/les jours déchantent les surlendemains s'envolent quant aux parias nous distribuons les vivres pâles, bouillies et rien ne sommeille la vie est éternelle, les disparitions souvenirs passés lointains puisque tout est présent infiniment, tu le sais, les retards évènements, circonstances joyeuses ou malheureuses peu importe, nous réalisons le souverain de jour en jour instant après instant le souffle toujours amène si loin, nos regards portent en leur sein la certitude que se ne sont pas des mots vains et si nous jouions à peine, se lèvent les anathèmes, les boucliers torves des langues sanguinaires, et les poisons rejoignent leur source comme les eaux de la Yamuna, contaminées par le serpent Kaliya
S'il n'y avait que cela, le dire te soulagera comme un désir qui peu à peu grandit et englouti les limites fébriles sur les lignes intimes.