dimanche 30 juin 2013

Sanctifications infernales aux tréfonds de l'être
purge sur le velours des significations, j'exècre tant cette horde omnivore
damnée au fond de sa chair
les paraître se résorbent en état de purge, en hécatombe sur les vilénies médiocres
à tordre les retors la crispation se lit sur mon visage, entre mes omoplates
aux haines singulières qui se dessinent franchement, le sadisme relève de la stupidité délirante d'esprits étroits que je méprise d'une arrogance innée, détachée, sans même y toucher
pourfendre cette masse dégelasse, l'acrimonie de mes vers est à la hauteur des torts qu'on m'inflige, puissent ces malédictions abaisser leur diction, fouler leurs perquisitions que je brûle comme sous l'inquisition
la raison me murmure que s'ils récoltent ce qu'ils ont planté
la moisson brûlera leurs lèvres sales et dissoudra leur existence de l'éternité cosmique
si je blasphème c'est que tout cela m'inspire juste la haine et cette vieille rengaine.

jeudi 27 juin 2013

les signaux de détresse sur la pupille où absent je me dresse
des derniers tressaillements de ma chair fébrile aux remarques futiles, s'indigne mon courroux, mes pensées tergiversant
à la souffrance qui me prend, le sang à la bouche, l'horizon bleuissant sur le pâle de mes yeux, opale s'évanouissant dans l'éther de mes souvenirs puis la plume doucement meurt aux mains des hécatombes maudites, toujours je meurs en silence opaque sur les mains chéries, jamais je ne pardonne aux souvenirs des miens au fond de la tranchée, le souvenir des balles sur ma trachée, doucement je pleure les lettres qui se perdent comme le regard qui jamais n'abrite que les crispations mondaines des emblèmes que je garde au fond de l'être qui jamais ne guérit, meurtrissures cruelles d'une foule étrange, la ligne sur mon visage se dessine s'oublie sur le bleu pâle du jean, dans les longues saignées de mes veines où coule haine, acrimonie, aigreur turquoise sous la langue qui jamais ne meurt ni ne s'enrichit du vocabulaire insigne, sur le lapis tapit, les lignes se courbent attestent l'échec retentissant de mes ascèses verbales, si l'invective sortait sanglante comme une émeute spontanée, les tords seraient partagés, la perversité se lisait dans son regard, le phare attire pillards, puis la mer monte sur la digue, aura digne, mur d'ombre, purger la peine jusqu'aux querelles les plus intimes de mes divisions qui montent en escadrille, quadrillent le quartier comme une armée d'occupation, la nation qui se plie sous la puissance de la pensée, créer des bagnes où se fourvoyer, le sang est une arme limpide sur le visage livide, les paroles blessent, ouvrir le feu sortir l'ennemi, tirer une balle à ce...
la nuit monte l'éclipse se lit
la raison accapare, la vérité se dresse,
le salaud est mort
je n'y pouvais rien
pisser encore
mon dernier tort
la crasse dissolvait le corps retors
la faute lavée
puis paumé
s'abandonner
à qui
quelle heure,
à l'heure des compromis, la chose n'est plus permise, les soutiens n'y peuvent rien
perdu à l'heure où le coq ne chante plus
aucun recours plus de main
demain pas encore
souffrir encore
à quelle heure me demandes tu
je n'y peux rien, Dieu donne, reprend, abandonne, maintient
à quelle heure dis tu?
l'heure de ta mort
plus vite je viens
moins j'y tiens
tienne
mien
mort
mienne, peine
éternité des souffrances
fournaise géante
béatitude aux riens
sur le chemin
je brise la côte qui tient le flan
un spasme encore, la vie me tient, essore tant de peines qu'exsangue toujours j'implore
demain
quelle heure?
Dis
dis encore
plus rien ne me tient
des devoirs de la souffrance
chemin aux trois quart
écœurement des transitions longues et violentes
résignation au sort
je jette tout
aux porcs et aux miens.
Glissant d'un pôle à l'autre
à rien ne sert de devenir mon ennemi
les damnations mémorielles se lisent dans ma pupille incandescente
comme une agonie latente
une fin de vie
sur la tourmente infernale des précipices où l'on m'accule
un supplice à l'orée de ma puissance qui te précède comme l'odeur de souffre qui suit ceux sur qui je souffle.

samedi 22 juin 2013

le long de la rive pulsion maladive ou malhabile
à chercher des repères les usures se lisent sur les lèvres
béatitude forcenée comme ouvrir une porte à regret
le ciel entend la plainte et c'est en longue étreinte que je me perd
Insatisfaction naguère sur les champs longs sans barrière
perte sur la nuit un rien éclipse la solitude moribonde de passés aux abysses
aux abîmes extrêmes se terre la douleur en point fiévreux dans la tête
le chef où vagabondent pensées inertes, lourdeur du ciel annonçant
l'orage de grêle la trêve meurtrière aux ennemis je pense
à leur esquive triste la fiche traverse le corps
à l'endroit des regrets
masculinité que j'abhorre
quand elle est mienne jusqu'aux tréfonds blêmes de la hargne qui me mène
et c'est avec peu de peine que je mène les combats des crépuscules jusqu'à l'aube
le regard qui se fixe
passée l'acrimonie, un peu vers le lit
s'éclipse la haine, les regrets
les agonies longues de cette vie au dehors
cette vie purgatoire qui devine les craintes sourdes de mes semblables
conscience affutée aiguisée
et que je fiche droit
dans le cœur si droit
de mon être qui exerce son droit de paraître et sombrer
hécatombe en suspend, irréalité du jour
tout secours
sauf
ce qui fut
et ne peut l'être.
le voile opaque jamais ne se lève
quand tout crie à la déraison, les tords se partagent
aux joies fugaces s'opposent la lourdeur des impressions
bagnards isolé dans un Monde faux, hypocrite jusqu'à la moelle
je m'use à escrimer les cours fiévreuses des calomnies
vilénies, perfidies insignes
mensonge jusqu'à la corde, torves
isolé sur cet esquif plus rien ne tient
si ce n'est la transparence soudaine du Monde lorsque se lève le voile des illusions où toute la cour en corruption dans un esprit de communion s'éloigne de ma sente aux accents d'unicité
ta perfection je la tiens immaculée au sein de mes mains puis le silence abreuve la masse lourde pleuvent les flèches de sang sur les ennemis dont les visages s'abaissent à poussière
abbesse aux longues messes les profanes tiennent en leur sein une vie damnée
mes légions se lèvent sur la terre entière et dévasteront vos raisons étroites comme la lame qui vous traverse
dans ce vacarme je ne vois rien d'autre que le noir de ma haine si fière qui vous pénètre à raidir vos corps de misère
Élever la conscience est la dernière prière que je fis à l'aurore où se turent les indiscrétions d'une foule abusive
sur les comportements tenaces de tant de rêves évadés des murs blancs
la pluie d'étoiles inonde mon cœur qui s'étend
parfait comme un océan de béatitude
une plénitude où aucune circonstance n'est de mise
muse irréelle me hante tel un fantôme
oppose mes directions d'est en ouest
de la cité des anges aux bords du Gange
les troubles s'accentuent puis le silence dur d'or, d'ébène à la complexion radieuse d'un été sur les bords
à chercher un allier
à me perdre sur le sentier
encore
toujours plus
vers toi
un peu
moins.


mardi 18 juin 2013

Diverses raisons s'immiscent sur le contrefort pâle de mes rêves
Sans support où aller la tête pleine de souvenirs sales
De beautés en exil sur je ne sais quelle presqu'île
îlot solitaire, narquois et fier
j'enfonce la tête lourde dans l'eau si opaque d'un bleu sombre
lorsque se déchire le voile des pensées
palissent les orchidées et les humeurs changeantes de ma bile amère
une pointe au cœur violente comme un coup de lance, un glaive au ventre, je balbutie quelques remords, souvenirs
où se lisent la privation de lien comme un leitmotiv sur mes obsessions, blessures affectives convulsant mon visage
jusqu'au livre sur lequel des signes pleurent l'hécatombe, la portance qui s'épuise, le lien vers Bahgavan qui me prive soudain de son support
l'éternité n'est plus un tord, à laver les fautes passées j'en récolte un vide lacrymal une angoisse souffreteuse, des convulsions tabagiques, quelques vers qui s'étiolent sur la toile abominable des mensonges usuriers
puis le chant des oiseaux au matin, un café si fort
j'épuise les dernières ressources de la psychè quelques gyrophares bleus sur l'ocre pâle des murs, passent les douleurs et les sirènes sur la rue proximale, quelques abyssales lacunes verbales, puissent les paraîtres se dissoudre dans l'être.

dimanche 16 juin 2013

Comparaison soudaine
l'éclipse se meurt en silence
Sur la fine ligne de nos démarcations le torve se lit
La joie se tait, se terre, se soulève comme l'âcre de l'abdomen
Je ne meurs en silence que sur les vérités levées
Les boucliers, les jets de pierres
Les souvenirs damnés des purifications
les embargos sur ma condition
le silence brutal où meurent
espoirs
pouvoir
sens
corruption maladive
de mon
vouloir

vendredi 7 juin 2013

Remords furtifs comme l'adresse de tes ascèses
Redoutable esquif sur la ligne fine du pastel se dessine
le signe d'excès de langues mêlé à l'acrimonie des printemps en exil
Sur le songe je me confond en diagonales longues qui me tiennent en échec
Je fus sot par frustration douloureuse
à l'orée les clairières se dessinent en souvenir
palpitation maladive, convulsion tactile du doigt sur l'écran
des fatigues en miroir pâlit le blême des horizons
la dureté silencieuse où se terrent
les emblèmes chers
aux vœux du silence où j'abonde
meurs en rien
légèreté
qui tombe de mes mains au front
au visage et sur la plante
ouverte des pieds
compassion fus ce aérienne des plaines
sur le sourire écarquillé
la blancheur des nuits effraye
les chouettes alentours
de la ville sourde.

samedi 1 juin 2013

Épilogue glacé au mat de ma peau, les mots viennent
Paradoxes des usures sur lesquelles je me blesse
Peste soit des critères et convenances, j'abonde en mon sens de misère, de fierté sur le pouce ouvert
Ego vomissant les interstices de mes erreurs répétées à redorer leur valeur
Palabrer les humeurs changeantes de ma volupté chargée comme une cigarette sur le matin brumeux
Foutre soit des relations humaines, des traces mesquines qu'elles laissent dans mon cœur de moleskine
A en vomir, je m'en remet à Dieu
Nécessité fulgurante tranchant les attachements aux phénomènes changeants des conjonctures
Brulant la pulpe sanglante de mes mains chantantes
Aux bord de l'Allier
sur le côté du cendrier
passe l'onde
Suivant la trace
sur le vide
rien
….................................................................