lundi 27 février 2012

Douceur instantanée au creux du regard, suavité aux horizons sur les certitudes des lendemains, mes pensées se dirigent toujours vers ce point infini puis se détachent comme une ombre sur un mur, les sens disculpés, la lointaine agonie s'échappe par le verticalité sans pareille des jours, le bâtiment se dessine de façon plus précise les lignes claires baignées dans la lueur parfaite, puis une ligne bleue à peine courbe, bleu turquoise un peu plus sombre, une cascade dans la nuit un point de fuite, centre d'origine vers lequel je reviens une terre baignée de nuit sombre de laquelle une forêt luxuriante apparaît, un royaume de félicité et puis un corps étendu dans l'océan primordial dont émanent les différents univers, ce point dont émane tant d'énergie nourrissant la globalité, l'unité fondamentale, ce point se trouve à la jonction des consciences, un parfum d'absolu qui monte peu à peu lorsque se taisent les murmures souterrains des conjonctures imparfaites, c'est le mien, le nôtre, le vôtre.

dimanche 26 février 2012

Sur les dérives et fragmentations post coïtales
Du flot à jamais né
Doucement se rassasier
En dehors de pleurs sur les sentes à peine
L'ombre se couche
Mesurée
Sur les arbres sanglotants des lendemains.