jeudi 29 novembre 2012

Hypnose passagère
Irréelle conviction incertaine
Pâleur de la bougie sur les stries vaines des plis esquissés
Par la beauté mondaine et souveraine de toux brûlantes
Sur le pouls fortifié les souvenirs s'éteignent
Grâce improbable équations perverses
Des mondes qui se taisent
sur la ligne
Confuse
Présente
Je ...

jeudi 22 novembre 2012

Du retour où naguère
Les guerres fratricides
En option, les opinions dont regorgent
Tous ces f****
Ces enclumes des jours jadis
Les balafres dont j'accapare
le trouble
Au détriment des foules
Des borgnes sans convictions
Que les aléas de la vie
Rendent bref
Je pourfends l'horizon
Au parterre des riens
Aux confins des chiens
Puis la petite étincelle brille soudain
Un rai de lumière
Sur une vie pâle
Une éclipse solaire
A jamais sur toi
Infini des regards
Puis je me terre
M'enterre
Me souviens
Tout me revenait
Nous étions sans fin
Sans droit
Sans loi
Sans foi
Balbutiements furtifs
De mes détracteurs
Pour lesquels je réserve
Une fosse à rien
Quelques honneurs sales
Et mon bras
de bon droit,
Signe des labeurs
De ma syllabe
En douce
Je suis
l'éclat insensé
Sur quelques médiocrités
Quelques rares beautés
aussi
Pour lesquelles
Je saigne doucement, silencieusement
Sur la pièce des convictions
Des jours sans soumission
Puis zéro la lumière baigne le regard sans type des couloirs sans fin, des joies sans peine
Bouleversements à qui m'enseigne le droit au rire
La sale et infime dérision
Pour que se taisent les imbéciles et qu'à jamais
Tu sois seule loi
Seule paix
Seul refuge. JSK

samedi 10 novembre 2012

Mélancolie passagère de bords de mer
Équinoxes furtives et hâtives
Comparaisons vivifiantes du flot jaillissant
La tête se perd à l'endroit des réels
Des plaies confuses
De mes horizons à jamais atterrés
De trop de timidité sur les impressions
Géniales et torves
De mes poèmes sans rien
Sans détroit à l'hiver sans esquisse
En neige blanche
Sous les regard attendrissant
des signes du regard
De l'éveil qui arrive comme une salve d'Orient
Sur nos Occidents étriqués
A l'endroit des raisons heureuses
Des journées radieuses
Du temps de jadis
Des bifurcations soudaines
Comme l'emploi des temps à venir
Qui se cache de déterre puis s'enterre
Comme une hache sans guerre une journée de paix
A jamais sur la banquise
Un mot se murmure
Et dans mon armure
Tout se perd
se confie
se tait
se terre
Doucement
la niche
ou j'écris
se murmure
se lit
se dit
se sait
à peine
le jour est absent
les latences inquiètes
Gagnent en vie
Puis je ne meurs
Que pour une nuit
Une vie de siège
Une ville sans siège
Un égarement insigne
Un murmure à peine
Inquiets et fourvoyés
Plus jamais pour un temps
Nous avions raison d'espérer
En des jours plus sains
La vie est présente
Comme un sursaut
En mon absence
Puis tout se terre
Se déterre
S'enterre
Renaît
et tout se rachète
En secret
Depuis les meilleures cachettes
Les joies souveraines
Les alliés
sur les chemins vers Rome
Ville où je naitrai à nouveau
Volontiers
Et plus jamais inquiet
Plus de sens plus d'ivresse
Juste une vérité
Bonne à dire
et à garder intacte
Sur la fusion réelle
de l'étincelle gagnant la vérité du jour
Qui se tait
Se garde
se conserve
Vive le vie. HK



vendredi 9 novembre 2012

Diurne allés et venues
Dans un Monde de détresse
Mes pieds ensanglantés sous la sandale
L'air moqué où que j'aille
Je me tricote un chandail
Une arme sourde et lourde d'amour
Comme une larme de Gopi
La maille légère
La main sûre et précise
J'égrène mon chapelet hindu
De perle en perle
Le voile opaque tombe
La lumière prend place
Dans mon esprit et sur les routes
Où las et fébrile
Je rencontre me lie d'amitié
Sur les bords du Gange comme aux coins des rues
Où partout je me promène
L'air perdu et surpris
Effaré et puissant
Comme la mission
Qui me lie à l'esprit
Et aux lettres que je sème.

lundi 5 novembre 2012

Suivants allers retours sans comparaison
La tristesse du jour à nouveau descend
Sans faille ni regret, je songe aux absences irréelles
Aux imaginations compulsives de ma mémoire
Aux trahisons infernales
Aux dérisions
aux quiproquos
à cette sourde montée
En puissance grave les airs
Puis les retombées immédiates
Les latences irréelles
Les profusions simultanées
Les coïncidences spontanées
Le jour s'ouvre à peine
A peine maudit presque béni, je songe à nouveau
Royaumes de jadis de maintenant
S'ouvrent les frontières
Tombent les bannières
Les jours
s'estompent
Comme le rauque de ma voix
Fumeur tirailleur
ferrailleur
à l'envie des contextes
Des époques
des lieux
L'amertume
disparaît
Sur le ton à peine monocorde
D'un piano
d'un bruit de radio
Au fond d'une cuisine
si peu
j'y retourne.
Messages des profondeurs
le sombre inerte des jours de passe temps
De lueurs étincelle aux regard des éclipses
Des tourments sempiternels des jours de fin
Pour des minorités qui cherchent
Le divin la fin des tourments
Toujours sur la fenêtre
Quelque chose
Se terre
Se confond
En regard à peine au dessus de l'épaule
Le tord à l'envers
Des compassions intimes
Puis se perdent les illusions
Les perditions s'amenuisent
Se rétorquent
Se disloquent
Les souvenirs épars
Puis Radharani
Puis l'empereur
est là
Fin des terreurs
Et jours d'agonie
La pluie lavait nos plaies en des saisons meurtries
Par les injustices jadis
Les souvenirs de vie
J'y suis
Dilué
Comme un souvenir
A peine
absent
juste
présent.

jeudi 1 novembre 2012

La tristesse comme dernier rempart à la solitude
Comblé par la seule grâce infime de Radharani
Mon intimité, réelle est inatteignable
La beauté des jours, la latence des réels
Mon ivresse est celle de Dieu
Ma beauté son léger reflet
Partout je suis bien
Toujours je vous aime même ceux qui m'ont rudoyé, tutoyé hâtivement
L'amour seul rempart à la haine
Ma béatitude sera éternelle.
JSK JSR.
Gauranga Das