jeudi 27 août 2009

Blafards

Blafards
Des bises de l'âme vogue en douce terreur de jadis- Nous sommes narquois vous l'oubliez Monsieur de rien des récoltes en sentinelle douce
Vos compagnes se souviennent de votre embonpoint et je n'ai plus de gêne
Terre toi dans des dialogues en souvenirs de buvard
Vous pénétrez le lard de coutumières
Parlez en latence
Je n'ignore pas vos emblèmes frêles
Des mouchoirs de papiers blancs de vos amours inaccomplis
la pisse rempli tes chaussures au premier ressort des besoins d'ambition
Etalon nous dérivons aux aguets
Parle amour je cire tes pompes et rêve de te briser
Mes étreintes m'ont laissé une rage inhospitalière
Crevard de l'ennui béat de tes fadaises
Je baise les déraisons d'un Monde inquiet qui tient en haleine une main d'oeuvre épuisée
Souriez l'amour mort en puissance enfouie les travers de porcs de mes ennemis aux sobriquets que je décompose comme leur chair catin. L'idiot se tait mais remarquez bien ses absences la dérive de ses amours lointaines coupe le cordon de vos bourses fades
à la tiédeur du Monde qui opère à la hache je réponds assurément que les suceurs de foules craignent la petite houle de mes torpeurs- Abois aux aguets la Mort est là.

dimanche 23 août 2009

Dérive d'aile

Dérive d'aile, les soleils se taisent
En caressant les feuillages et l'écume du ruisseau
Exilé des terres singulières nous appréhendons les miroirs
Au teint palissant de la brune folie de nos vingt ans
Eternels souvenirs de l'être incandescant
Peu de branches sciées mais une douleur à la racine
Un galet dans la main droite tu exhibe nos jeunesses
Aux peuples rêveurs des collusions en furie
Amour d'atours la peine t'a épargné
Quelques solitudes et rancoeurs - tu sais les étés demeurent longs sans cierges blancs
La trêve est longue sans gendarme pour polisser nos moeurs
De trentenaires vaincus et fébriles
Achevant les jeunesses aventureuses en souterrain gardé
Dis moi 'je t'aime" mais je ne me souviens qu'à peine de ton visage
Les tendres accolades ont imprégné mon odeur âcre sur tes vêtements
Les routes en éclair dissuadent les foules
Et la houle nous éloigne des rivages gardés en conditions.

samedi 15 août 2009

Devinons

Devinons sans cri les lueurs hagardes- Mes spasmes se perdent
L'occlusion de mes sens Des pertes sans nom
Le ciel se couvre-rouge sang des souffrances parsemées en condition de fou
Blêmes sont tes tractions sans mes visites inopportunes
Ma marée de laque sang inonde ta galerie passagère et marque les murs aux fers
Tes errances n'ont pas le goût très suave et tes ambitions sont vaines
Parsème tes rimes stériles de laque à beau
Les miroirs se taisent et le chemin tracé prend ses repères dans les formules récentes
Mes sentiers se tracent à la force de bras nageurs et à la volonté comprimée
Par les sentinelles fortes aux aguets de nos mondes aux abois
Devine toi aussi où je me trouve
A peine ici les toiles ne sont pas là où tu les vois plus profond dans les sondes immortelles de soupapes en attentes
La beauté est exilée en tes terres hautes et le cosmonaute se trompe de direction
Ta beauté fait taire les métaphores
Ton chant audible partout me traque lorsque je te cherche
Nous avons dissolu les firmaments du Monde et soulevé les nouvelles conditions. Je pense, tu es là et nous nous taisons subrepticement.

jeudi 13 août 2009

Brutalité du jour

Brutalité du jour, L'éclipse des nuits
Tes docks rouges ont affaibli ma rétine
Mes comparses se souviennent de mes absences suivies
Au détour de la route
Les véhicules lourds écrasant le bitume
Paria d'amour en jachère inouïe
Combien de rêves anéantis par les bulldozers
Sans modération je fume le cyanure
Tes bras m'ont oublié et je ne sais plus où aller
Les restes de mes propos noyés sous mes absences
Planter sa tente en terres inhospitalières
Conversations sans aéroport
Silhouette entre les poids lourds
Mains calleuses pensée poreuse
La vie se poursuit dans un couloir occidental
Entre espoir et trou noir
Pleurer dans la forêt
Attendre les rédemptions des baignades en ruisseaux
Amour demain, trois riens, une plaie, une langueur
L'été se poursuit dans la moiteur blême de la vie.