vendredi 30 août 2013

Rester intègre au sein de l'éclipse latente et réelle
les plaisirs faciles à portée, les rires tout s'oublie, se vit comme une hécatombe sur les parfums irréels aux horizons
la boussole se perd, la vitesse augmente, le rêve n'a plus de trêve, le voile est confusion, les regards prêtent à contusion
l'avenue drapée d'amour aux axes parallèle, succomber à l'attente, je ne meurs que sur le parallèle des dérives, la beauté doit souffrir de la vie au fond des veines longues, porter à son terme la souffrance exulté, le compas sur le rivage déchiffre ton visage, la flagrance du mépris que je porte comme linceul, si je devais mentir ce serait aujourd'hui, la vie tue le rivage obsolète de l'intégrité qui se perd sur la ligne fluide, entre les rivages perdus de l'amour au temps royaume, au temps sur le chant de l'absence, réserve pariétale des sens ou je songe, je ne sombre qu'en apparence fine, sur la vie je file comme une ombre longue, blême, un air de chrysanthème.

jeudi 29 août 2013

Les trahisons au dernier degré de mes horreurs
usurpations d'identité, double jeu pour triste rengaine
les flots lépreux m'assaillent pendant que seul je poursuis ma mitraille
les spasmes des tortures insidieuses que l'on m'inflige
A me vouloir trop mort et pendu, vous l'avez voulu
le serein dessine l'horizon, une vague bleue dans mes veines
puissent les retors crever loin, puissent les voleuses pleurer un peu plus à l'Est, puisse l'essoreuse
planifier mes quêtes en tragique, funeste, alors que je sauve l'apparence d'autres la détruise, l'impermanence a un destin lié aux sottes ambitions et querelles
la joie mondaine peu à peu s'étiole, la longue plaine sur laquelle je fume, puis me serre, me compresse
m'oublie disparaît dans l'écume pâle
sur laquelle je plane
tragédie liée
tout se trouble
confusion
l’aliénation
trop d'attachements
puis
.

dimanche 18 août 2013

tes logiques de destruction accablent mon organisme
des derniers spasmes de ma volonté aux parterres sur lesquels je tombe
frappe mon front lourd sur les conditions parallèles
des rêves sans trêve où j'exècre la haine parfumée des droits inaliénables à la parole
des doctrines transitoires où se confondent acquis et avoir
ce goût d'impermanence toujours les images traumatisent mon parcours de mal aimé
à bousiller les dernières parois de mon corps affaibli
écœurements sur égoïsme étroit, compassion absente
l'oubli le pardon la rémission
je sauve les derniers recours, accède à l'immuable
le marbre dans mon sang glace vos équinoxes lasses
puise les ressources au plus profond de mes entrailles sur les racines levées vers le ciel
la source puissante alimente, draine la saleté du monde en issue parallèle, l'axe sidéral de mes misères circonstancielles
de la puissance aux plagiats immondes avec l'arrière goût de frustration sur vos bouches sales
alimente mon moulin en résistance glaciale la perfidie aux tours s'immole sur le bûcher de vos paraître étroits
A mille bornes, à mille lieux des savoirs transmis par l'avatar aux cent huit noms
la liste noire s'allonge de vos offenses
que j'égrène comme les prières de vous voir disparaître à jamais de ma ligne de vie
dans la ligne de mire du mal, j'étoffe mes ardeurs
de semblables acquis
au mépris qui se dresse
entre moi et une humanité vile
avilie
Ignorance pour acquis
je troque l'arme lourde
contre l'appel sourd
un bourdon au crâne
la roue tourne.

mardi 13 août 2013

puisque je rêve de forteresse imprenable aux vues de tes mesures je contourne le chemin, d'abîmes en extases sur la lime fine, je trace un chemin d'envergure aux époques où se resserrent les convictions malhabiles, terminaisons nerveuses en centimes puis en ligne, le déhanchement furtif, le voile se lève, écarquillant les derniers cils de la trompeuse agonie où j'implore sans cesse, aucun remord, juste une perte un point sur le flan droit, la route je la tiens en mains puissantes sur les ennemis j'esquive le contour pâle, sur la nuit un point brille, l'appel latent de mes derniers souffles sur la chandelle intacte, le bleu puissant où je sombre, une vérité de marbre dans mon sang limpide, un songe de gloire pour des paroles lasses, éther souverain des allées glacées des sens où s'éparpillent les mondes. Resserrant les rennes je gagne en force une intuition véritable que je maintiens en arme de guerre, la vie m'appartient puis aux miens, les chevaux sont lancés sur la piste longue où jamais je ne faiblis plus ni ne gémis, le vacarme est épouvantable, la poussière lourde.