samedi 28 juin 2014

La douceur veloutée du soir
ébène édénique prison de la vie lasse sur vos flots futiles
La nonchalance de désirs tus à l'aube des récalcitrantes mondanités
Sur le savoir fin comme une lame de rasoir
Le subtil se meurt de mes hécatombes vaines
Puis la douceur me convie sur le sol à serrer le drap blanc de ma conviction intime
A l'orée des discours ou suintent le suave et l'envie
Je t'aime encore puis à jamais je disparais dans mon linceul de fines fleurs étoilées.

dimanche 13 avril 2014

Les diverses raisons broient mes limites tendres sous le paraître secondaire de mes inhibitions se cache la raison trop fugace de mes déraisons et puissent les paraître englober toutes mes convictions dans une noirceur charbon et diluer l'horizon de mes ardeurs de jeune homme puisse la lune demander pardon à ces obsessions de mille soirs puisse la ronde écarter la bêtise humaine puisse le rouge disparaître de ma vie puisse l'ego éclater et devenir esprit je joue des conditions viles je déroute le malhabile garçon je sidère les foules j'envie les riches épuise le richesses dilapide mon métier exhorte le peuple à la paresse déroute les aéroports et les joies mondaines stupéfie les aérogare envoie des missiles vers le centre de l'univers balaye du regard la foule blême tue les démons foudroie l'abime caresse les joies abîme mes peines diluent mes torts écartèle la folie entre montée des pensées et salves poétiques transes méditatives extases de prière lointaine agonie mes torts je les admet mille fois les crachats je les supporte trop les insultes je les prend toutes les menaces les mises à l'écart on m'isole me tue me supporte me tolère m'écarte je tue vos regards je jette les foules je crache et vomis vos haines vos préjugés vos habitudes je jette en pâture chacun de mes vers j'ignore vos attitudes de rejet mépris souris à tout va sur votre bêtise conditionnée n'envie en rien vos devenir surprends le rêve infini disparaît de vos géographies étroites jusqu'à la petite trace de poudre bleue sur l'arrière de chacun de mes pas

jeudi 27 mars 2014

Lorsque exsangue, vous m'aviez encore mis la tête sous l'eau, qu'au dernier degrés de la douleur vous aviez cru bon surenchérir, vos insultes gratuites à la hauteur de vos postérieurs, que vous aviez voulu tuer le poète jusqu'au tréfonds de son agonie, quelle gloire pour vos tristes diatribes, tristes ligues, à faire rougir votre engeance, pâlir la gloire de l'esthétisme galopant votre vulgarité vous revient comme un disque tranchant détacher vos tête qui baiseront la fange de votre médiocrité sale.
La haine je la renvoie en pli recommandé, je vous prie ouvrez là qu'elle éparpille vos restes de mon mépris compacté.

lundi 17 février 2014

jeudi 30 janvier 2014

Et comment vivre dans un Monde où tout est concurrence et rivalité, toute fragilité une tare, toute sensibilité une fragilité, dans un Monde où l'acrimonie pousse à haïr les qualités de l'autre plutôt qu'à les admirer et à tendre vers, où tout signe de bonté est considéré comme faiblesse où toute grandeur est abaissée où tout pousse à réduire condamner mépriser, des ironies de si faible niveau, des bassesses à tous les étages,agressions verbales, cynisme méprisable, victimes qui se replient endurent taisent les douleurs, si j'en était affecté ne serait-ce qu'une seconde cela voudrait dire que j'y souscrit,que je considère ces consignes de générations vulnérables à la beauté, à la grandeur, si je devais régurgiter vos immondices oraux, vos manières d'affranchis vos hauteurs rêvées, si j'en gardait une aigreur au cœur,si j'avais quelque chose à foutre de vos racontars je vous enverrai au mitard, chuchoter à la misère votre triste rêve.

mardi 28 janvier 2014

Les étoiles puisent
dans le veine de la pierre
Un éclat diamantaire
Sur le confins
Scintillent dans les yeux des hommes
La beauté irradie
D'éden à nous
Tout se rapproche.

le 31-12-2013

dimanche 19 janvier 2014

Puisque je me rends compte à cette heure tardive que nous sommes nombreux à nous égarer, que nous avons perdu notre connexion à notre véritable essence si fine et subtile, que nous tombons sans cesse dans les pièges de l'ego qui tente de récupérer nos qualités si innées dont la principale beauté est la grâce et la spontanéité, puisque nous confondons nos moyens de subsistance et le véritable but, puisque nous sommes trop soucieux de représentation sociale, puisque nous souffrons sans cesse de ne savoir vivre, puisque la grâce divine nous submerge continuellement en grandes vagues et que nous opposons des résistances qui nous accablent, puisque la véritable sincérité est pure beauté, puisque rien ne nous oppose finalement, puisque la diversité de nos parcours crée un espace d'infinie beauté, puisque la beauté sans cesse balaye les lourdeurs inactuelles, puisque les attachements sont entrave, puisque nous pouvons toujours revenir à notre essence si divine si pure, puisque la poésie elle même se décline sous tous les modes de pensées, puisque jamais je n'ai douté que l'horreur puisse être lavée ni du fait qu'il existe de véritables solutions à chacun de nos problème, puisque je jette en pâture chacun de mes vers, que l'agonie y a tissé un maillage fin dont je puis progressivement me séparer puisque que cela, je le dis nous sommes plus que cela, nous sommes ce dont le Monde a le plus besoin, nous ferons gagner la quiétude altière, tomber ces lourdeurs de terre, gagner les sphères éthérique au summum des plénitudes de l'adresse au rêve je vis en complétude, parfaitement unifié, conscient et confiant.