vendredi 27 décembre 2013

Disparates visions qui s'ennoblissent
Puisse le temps éviter les écueils
La grève fertile au fond de laquelle je puise
La miséricordieuse liberté
Le souvenir évanoui
Les remords qui se taisent
Dans les branchages
De la lisse agonie.

lundi 9 décembre 2013

A en dissuader les ordures jusqu'au plus profond de leur chair,
Les rangs de salauds tombent comme des quilles,
Puissance innée détruisant le Mal jusqu'au fond de leurs pièges
La trace de l'envoyeur sème le trouble
Mon option n'est pas celle d'un pion
Celle d'un hâbleur à la mimique pauvre
Si suaves soient les intentions
Les persuasions tisseront une maille parfaite
L'isolement n'empêche pas une intuition parfaite et les lignes de mes souffrances convergent vers la fin de mes rivaux,
la ligne du Mal se dissout sous l'ardeur de mes convictions
Les signaux sont perçus, les messages célestes affluent, repousseront la laideur d'adversaires médiocres
Le divin m'arrive en armée de lumière
Tombent les noms, tombent les jours, tout se sait
Tout se paie
Je récolte la beauté des gestes
A eux la misère de la Nature inférieure à laquelle ils obéissent comme des chiens
Mes anathèmes porteront leurs fruits
L'arbre à souhaits comble mes désirs
Un à un
Quelque haine
Ressenti
Puisse s'y tisser
Lier l'Infini
à l'acrimonie
de mes nausées.

vendredi 22 novembre 2013

Dissuadé à en rester au fond de la pièce
A allumer les cigares sur la vitre regard, en détournant la tête
Le vice se lit sur leurs diatribes basses
la frustration à sa lèvre,
il écopait sa peine médiocre à renifler mes traces
et puis s'enfle sa lèvre et je le tue doucement sans remord, un verbe, un mot, pas trop pour ce sot
puisque la vie dans mes veines traîne une agonie millénaire
je toise mes adversaires avec la langueur lascive d'un canif furtif
pisse la haine discursive
des assassins sur leurs traces
à gonfler mes humeurs
bénigne trace de celui qui boîte
qui se tord sur une douleur dont il comprend à peine la cause, l'avènement et le lieu
Je le dis, je te l'ai promis
tu pleureras le sang de mes tourments
la bile des matinées satinées
l'horreur de mes ténèbres.

vendredi 1 novembre 2013

Confiné aux derniers remparts de l'isolement, la folie en reflet intime des contradictions du Monde
Reclus, sur la vie fine des derniers recours, l'aide vient en ligne sur le point de douleur
les trahisons féroces, spoliations, parole détournée, utilisation perfide d'identité
Je meurs sur le tracé du sillon qui semble distraire les rangs de salauds
L'aigle divin sur la poitrine,
dégagé des contraintes mondaines, l'épiderme blême du front fatigué
Je sème les malédictions comme autant de graines fécondes
Puisse l'écoute lisser les remords des damnés
Puisse la grâce à nouveau me combler
Puissent les espions s'éloigner et se dissoudre
Puisant dans la puissance extatique les armes du combat lourd
j'esquive la confusion née des discours oiseux de quelques envieux
Nettoie les tâches de leur crasse nauséabonde
émets les appels vers l'infinie radiance suprême
m' effondre à peine, puisse la joie l'emporter
sans laisser les stigmates sur le cœur blessé
sur la vie, souffrance limpide d'un jour de novembre
au fond de la chambre
quand la radio chante
la note longue et vibrante
de l'âme aimante.

vendredi 11 octobre 2013

Entravé, pourchassé par les meutes perfides, mon regard sur l'horizon livide implore grâce
puisqu'ils iront aux plus profondes douleurs du shéol
le Mal est parmi eux
Je n'en doute plus
la trace du mal sur leurs visages jusqu'au bourdonnement intempestif de leurs vomissures qui me reviennent comme des rumeurs ridicules
le vent souffle l'agonie de mes tréfonds sur leurs vies de médiocrité sale
A semer le trouble ils récolteront la haine décuplée de mes souffrances innées
de lames sur le fond du mépris que je leur porte
de la fureur de l'avatar qu'ils ne pourront plus éviter
Lacérés jusqu'à saigner un cycle, une journée de Brahma
puisse la comparaison s'arrêter là
l'image joue sur les lieux incertains
de la lune qui tombe
de la fine esquisse
de leur malheur
leur fin s'avère être
une souffrance
qui lisse
plisse
le remord
de leur faible intelligence.

mardi 3 septembre 2013

Une petite prière, mise en garde, en boîte, en coffre de bois ou en fumée pâle
l'étoffe lourde de ma puissance irradie le long de mes tempes, brûle les points en jachère, écartèle l'horizon en hécatombe maudite pour ceux qui s'immiscent
la plaie sur mon cœur irrite et rend dément le malappris
les malédictions sur ceux qui m'offensent, offensent ceux que j'aime ne sont même plus de mon ressort tant la puissance est brutale et soudaine, destruction innée à peine appelée
les connexions se font sans appel, les champs de bataille fourmillent d'ennemis mutilés
les nuisances grésillent au loin, j'y pense à peine
Tu touche une intimité
ta bouche en sang implore grâce
et s'il n'est pas bon de cultiver la rancœur
sachez que l'éclipse maudite prend des chemins non tactiles
ou le viril n'est pas un mot cru
une gestuelle
je milite pour l'amour
ceux qui sèment le trouble sur les liens
connaitront la pire entrave.

vendredi 30 août 2013

Rester intègre au sein de l'éclipse latente et réelle
les plaisirs faciles à portée, les rires tout s'oublie, se vit comme une hécatombe sur les parfums irréels aux horizons
la boussole se perd, la vitesse augmente, le rêve n'a plus de trêve, le voile est confusion, les regards prêtent à contusion
l'avenue drapée d'amour aux axes parallèle, succomber à l'attente, je ne meurs que sur le parallèle des dérives, la beauté doit souffrir de la vie au fond des veines longues, porter à son terme la souffrance exulté, le compas sur le rivage déchiffre ton visage, la flagrance du mépris que je porte comme linceul, si je devais mentir ce serait aujourd'hui, la vie tue le rivage obsolète de l'intégrité qui se perd sur la ligne fluide, entre les rivages perdus de l'amour au temps royaume, au temps sur le chant de l'absence, réserve pariétale des sens ou je songe, je ne sombre qu'en apparence fine, sur la vie je file comme une ombre longue, blême, un air de chrysanthème.

jeudi 29 août 2013

Les trahisons au dernier degré de mes horreurs
usurpations d'identité, double jeu pour triste rengaine
les flots lépreux m'assaillent pendant que seul je poursuis ma mitraille
les spasmes des tortures insidieuses que l'on m'inflige
A me vouloir trop mort et pendu, vous l'avez voulu
le serein dessine l'horizon, une vague bleue dans mes veines
puissent les retors crever loin, puissent les voleuses pleurer un peu plus à l'Est, puisse l'essoreuse
planifier mes quêtes en tragique, funeste, alors que je sauve l'apparence d'autres la détruise, l'impermanence a un destin lié aux sottes ambitions et querelles
la joie mondaine peu à peu s'étiole, la longue plaine sur laquelle je fume, puis me serre, me compresse
m'oublie disparaît dans l'écume pâle
sur laquelle je plane
tragédie liée
tout se trouble
confusion
l’aliénation
trop d'attachements
puis
.

dimanche 18 août 2013

tes logiques de destruction accablent mon organisme
des derniers spasmes de ma volonté aux parterres sur lesquels je tombe
frappe mon front lourd sur les conditions parallèles
des rêves sans trêve où j'exècre la haine parfumée des droits inaliénables à la parole
des doctrines transitoires où se confondent acquis et avoir
ce goût d'impermanence toujours les images traumatisent mon parcours de mal aimé
à bousiller les dernières parois de mon corps affaibli
écœurements sur égoïsme étroit, compassion absente
l'oubli le pardon la rémission
je sauve les derniers recours, accède à l'immuable
le marbre dans mon sang glace vos équinoxes lasses
puise les ressources au plus profond de mes entrailles sur les racines levées vers le ciel
la source puissante alimente, draine la saleté du monde en issue parallèle, l'axe sidéral de mes misères circonstancielles
de la puissance aux plagiats immondes avec l'arrière goût de frustration sur vos bouches sales
alimente mon moulin en résistance glaciale la perfidie aux tours s'immole sur le bûcher de vos paraître étroits
A mille bornes, à mille lieux des savoirs transmis par l'avatar aux cent huit noms
la liste noire s'allonge de vos offenses
que j'égrène comme les prières de vous voir disparaître à jamais de ma ligne de vie
dans la ligne de mire du mal, j'étoffe mes ardeurs
de semblables acquis
au mépris qui se dresse
entre moi et une humanité vile
avilie
Ignorance pour acquis
je troque l'arme lourde
contre l'appel sourd
un bourdon au crâne
la roue tourne.

mardi 13 août 2013

puisque je rêve de forteresse imprenable aux vues de tes mesures je contourne le chemin, d'abîmes en extases sur la lime fine, je trace un chemin d'envergure aux époques où se resserrent les convictions malhabiles, terminaisons nerveuses en centimes puis en ligne, le déhanchement furtif, le voile se lève, écarquillant les derniers cils de la trompeuse agonie où j'implore sans cesse, aucun remord, juste une perte un point sur le flan droit, la route je la tiens en mains puissantes sur les ennemis j'esquive le contour pâle, sur la nuit un point brille, l'appel latent de mes derniers souffles sur la chandelle intacte, le bleu puissant où je sombre, une vérité de marbre dans mon sang limpide, un songe de gloire pour des paroles lasses, éther souverain des allées glacées des sens où s'éparpillent les mondes. Resserrant les rennes je gagne en force une intuition véritable que je maintiens en arme de guerre, la vie m'appartient puis aux miens, les chevaux sont lancés sur la piste longue où jamais je ne faiblis plus ni ne gémis, le vacarme est épouvantable, la poussière lourde.

dimanche 28 juillet 2013

des gorges de loups aux montagnes mondaines, dans le ravinement de mes veines circule cette haine pleine, aux tourments du divin où tout s'élève jusqu'aux contradictions dérisoires de l'appareil fugace aux tombées des jours, mon épiderme à la glace du teint sur le frêle croissant de lune en quartier où je me perds en rictus encombré dans la charge émotionnelle que je ne peux libérer, ces charges dont on m'accable au dernier degré mes solitudes tressaillent en torrent vif, nettoient les broussailles ma peur cachée, le mystère plein et tenace au fond du regard, la salve est lourde d'agonie latente trouble la fête et les réquisitoires forcenés au dernier pallier des douleurs encore je m'abreuve la beauté est pleine et présente à chacun de mes regards l'extase monte sourde, la vie n'a de fin que l'épuisement des derniers désirs et mon irréalité suave me ramène au rivage. J'écris encore sur les dernières fleurs fanées de mon orgueil de damné, à oublier les paraître, devoir se taire, la malédiction tenace reprend la trace de l'envoyeur jusqu'à bousiller les derniers remparts de la miséreuse ignorance latente et partout présente. Le référentiel se tait pointe du doigt l'horizon,incite au silence, sauf toi qui sait.

mardi 23 juillet 2013

En dehors des émois taciturnes de la douceur du jour
s'éclipse le regret peu à peu dans la haie
le pourtour familier des ampleurs et latitudes
la profondeur du champ s'ouvrant, le connaisseur du champ sur la conscience immaculée de l'être s 'émerveille
puis tapi sous le lit en quête de reconnaissance
brûler l'essence vive de mes sens
à souffrir le regard peu à peu remarque
l'ampleur du mal cérébral, de ces traces de ces marques au plus profond du regard
agonie sourde sur parfum de roses
épuisement des derniers soubresauts des graines de misère semées
il y a plusieurs existences
puis celle-ci
puis si
celle-ci
à nouveau
se lit.

dimanche 21 juillet 2013

Absence troublante aux vues de ces réminiscences qui blessent
lorsque sur le marché devant l'étal, le sensation de manque fait vaciller la jambe
sensation de rien, de perte, à l'instar de mes politesses
je m'abaisse à solliciter
les regrets, départs, oublier l'aspect carapaté
le venin conditionne jusqu'à ma morphologie contractée
sulfate sur les lèvres et dans les poumons
à esquinter le remord,
n'être pas mort et puis tout compte jusqu'au sourire contracté des passants perdus.

mercredi 17 juillet 2013

antidote aux venins de la vie, la versification épuise les médisances en mine pauvre
puisque ne restent que ceux qui tiennent, la crasse des anathèmes s'écoule en urée pâle, puis le ciel s'ouvre sur les tours puissantes au pied des tilleuls, sanctuaire recouvré, ouverture improbable au lever du jour, des interfaces subtiles en eau claire et chaleur estivale
je laisse aux comités restreints la médiocrité des propos, l'idiotie projetée de leurs propres caractéristiques crétines
je garde la beauté des errements, des questionnements à bout de souffle, des réponses qui ne souffrent de rien et blêmissent face à la dureté des parcours de mal aimé, parias jusque sous les ongles, discernement du suprême en radiance infime, les zones inaccessibles au tout venant se souviennent de mes venues temporaires au sein de l'intemporel,
le souffle est là parfois court, bref puis long, la béatitude se cache sous l'épiderme terni des équations fines
la ligne se rejoint se resserre, s'ouvre.

samedi 6 juillet 2013

perte anxieuse

Perte anxieuse au lever du jour
je me blottis un peu plus contre le bleu laine du pull, puis sous la langue, petite frénésie intime
au regard des aurores je palis encore sur le café noir, les bruits de rose en cour, j'inspire l'âcre du jour naissant sur la ligne intime, cherche un exutoire en lignes fines
hypocondrie en dernier ressort, usé, rincé par les pluies de printemps, ceux qui persiflent, la calomnie rongeant mes derniers attraits, souffrance aigüe à damner les paumés, les derniers sur la voie, ceux qui prennent le départ tard,
j'accuse le coup de la trentaine en veines sombres
tente la vie sereine
me noie dans un bourdon sourd au monte crâne lourd
une absence, un sens, une voie
aveuglé
la lumière rappelle mon dernier bastion
et pointe le détachement parfait
alors que tu m'enserre d'un fil translucide et invisible
la beauté non manifestée se lit en absence
la présence imbibe mes derniers recours
secours tard, rien ne se lit plus.


mercredi 3 juillet 2013

les signes doucement se terrent

les signes doucement se terrent
peu à peu une compréhension fine perce le mystère
comme un fil qui se tord dans le chat de l'aiguille, un peu plus je mords
la crispation s'aligne sur la ligne aigüe
morsure frontale, la petite lampe s'allume
à la une du journal des messages que je ne saurai voir
paraphraser l'actualité sordide espoir
je place dans tes mains une pensée puis l'oublie
je ne sais quelle pieuvre est tapie sous la berge
quelle morsure est le signe de la mort soudaine
quel état de choc dont je ne me souvienne
j'entoure l'énigme d'un fil fin et tendre puis lâche les rennes sur les canaux intranet
infra structure peu à peu se creuse
ligne de rupture, sur les talons je tourne
éteindre cette veille, tout un emblème
chérie du fond de l'air, la beauté se resserre
l'étau est ferme enserre mon crâne réuni
une ligne de partage enfin se lit
que je ne tienne à rien sauf
paradoxe états unis
étant dans mon lit lorsque tout fuit.

,

transparence innée des manques en soin palliatif
l'éther acculé m'attriste, ne plus penser, jamais je ne jette des mots puis tout se perd
l'absence posée en schéma de désintoxication, le verbe acerbe au moindre sursaut
puis la pâleur des jours d'exil, loin des schémas serviles je dicte une routine un passage sur le vide en retour
une confusion où tout s'ébruite puis laver les douleurs et vieilles rancunes, les humeurs changeantes de l'affaiblissement nerveux à la dernière pente fébrile des latitudes, le fleuve est long, glacé, profond, le regard limpide agrippe les branches fines comme l'innocence d'un printemps sursautant à mes pas, les doigts longent la pente, sur le retour je pense, trop toujours
parfaire ces remords, le songe glacé de la vacuité de l'existence, une errance sans sens
sans détour le parcours semble vain, une fin en soi
une lutte pour retrouver l'essence
une absence qui se prolonge,
des mots toujours longent
mon parcours assourdi
le bruit des oiseaux,
les roses lourdes
jour sourd
en grâce féconde.

mardi 2 juillet 2013

.

la beauté sur ton diadème puissant, auréolée d'étoiles la voie t'appartient
intégrité innée de ton âme, beauté transparente aux immaculés perceptions de mon âme distincte
puis tout se floue, le bain purifiant mes artères, à nouveau je vois
la beauté du Monde transpercer la cuirasse aveugle des illusions
sur le vif subtil aux émois fragiles d'une perception
qui ne se limite plus, avance en aveugle sur les cils de la transparence fine
joies qui mènent sur les cieux palissant des aurores où se baignent les saints safrans du fleuve qui lave
sanctification faîte, offrandes de fleurs vermeilles
le pallier des douleurs passé l'entrée au sein
du sanctuaire
un goût d'éternité sur les lèvres
Tout s'oublie
se sait
se tait.

.

Disperser les rumeurs et les inepties les plus folles
l'arrivée des parcours s'achève dans le sang et la poussière
Ramassant les débris arides de conditions en crispation
s'éclaire la joie au plus profond
parallélépipède anguleux sur les ténèbres des ombres que je porte
la mesure s'effectue à chaque pas, chaque strophe comme un bond furtif de tigre égaré dans la forêt
je laisse le mensonge à ceux qui se fourvoient, les voyelles à ceux qui se noient, le reste aux imbéciles qui voient ce qu'ils veulent, noyés sous des océans de projections
la protection se développe en une aura dure comme l'acier des papiers que je feuillette
consistance cérébrée de réflexes lourds à porter
la croix sur les mains se lave
la faute glisse,
elle revient à ceux qui sèment la misère et l'intrusion
beauté non manifestée, juste évoquée
sur les sournoiseries fébriles
au plus profond
tout existe
simultanément, un parfum d'inaffecté voire d'éternité
sur le pallier
tout y est.

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Divergences sournoises, tues à l'orée des béatitudes
exhumer cette douleur sourde et l'extraire du fond de l'être
calmer les processus mentaux qui aiguillent les rames jusqu'à plus souffle
désarmer l'armure épaisse qui encombre ce corps limitant déjà
pâlir les imperfections sur le visage tendu
laisser émerger la pleine puissance reconnectée aux parallèles sourds de mes implications
simuler les contours sur l'aurore où les murmures doucement s'étouffent
puis se taisent, se laissent
doucement
le souffle m'éveille.

lundi 1 juillet 2013

A la mesure de ton orgueil, jamais je ne battrai la mesure plus dure
la fin des temps advenue, j'esquisse la ligne sur le tempo furtif de mes inhibitions
aux réclamations, suivent les implications discrètes, les recours secrets aux antichambres des morts
Puisse l'existence m'accorder une trêve longue
connaître la radiance suprême du fond de l'être, reconnaître l'infini dans sa manifestation
la souveraineté et l'unicité du Soi
loin des misères
qui m'épargnent
comme la hargne solitaire des moindres recoins où je me perds.

dimanche 30 juin 2013

Sanctifications infernales aux tréfonds de l'être
purge sur le velours des significations, j'exècre tant cette horde omnivore
damnée au fond de sa chair
les paraître se résorbent en état de purge, en hécatombe sur les vilénies médiocres
à tordre les retors la crispation se lit sur mon visage, entre mes omoplates
aux haines singulières qui se dessinent franchement, le sadisme relève de la stupidité délirante d'esprits étroits que je méprise d'une arrogance innée, détachée, sans même y toucher
pourfendre cette masse dégelasse, l'acrimonie de mes vers est à la hauteur des torts qu'on m'inflige, puissent ces malédictions abaisser leur diction, fouler leurs perquisitions que je brûle comme sous l'inquisition
la raison me murmure que s'ils récoltent ce qu'ils ont planté
la moisson brûlera leurs lèvres sales et dissoudra leur existence de l'éternité cosmique
si je blasphème c'est que tout cela m'inspire juste la haine et cette vieille rengaine.

jeudi 27 juin 2013

les signaux de détresse sur la pupille où absent je me dresse
des derniers tressaillements de ma chair fébrile aux remarques futiles, s'indigne mon courroux, mes pensées tergiversant
à la souffrance qui me prend, le sang à la bouche, l'horizon bleuissant sur le pâle de mes yeux, opale s'évanouissant dans l'éther de mes souvenirs puis la plume doucement meurt aux mains des hécatombes maudites, toujours je meurs en silence opaque sur les mains chéries, jamais je ne pardonne aux souvenirs des miens au fond de la tranchée, le souvenir des balles sur ma trachée, doucement je pleure les lettres qui se perdent comme le regard qui jamais n'abrite que les crispations mondaines des emblèmes que je garde au fond de l'être qui jamais ne guérit, meurtrissures cruelles d'une foule étrange, la ligne sur mon visage se dessine s'oublie sur le bleu pâle du jean, dans les longues saignées de mes veines où coule haine, acrimonie, aigreur turquoise sous la langue qui jamais ne meurt ni ne s'enrichit du vocabulaire insigne, sur le lapis tapit, les lignes se courbent attestent l'échec retentissant de mes ascèses verbales, si l'invective sortait sanglante comme une émeute spontanée, les tords seraient partagés, la perversité se lisait dans son regard, le phare attire pillards, puis la mer monte sur la digue, aura digne, mur d'ombre, purger la peine jusqu'aux querelles les plus intimes de mes divisions qui montent en escadrille, quadrillent le quartier comme une armée d'occupation, la nation qui se plie sous la puissance de la pensée, créer des bagnes où se fourvoyer, le sang est une arme limpide sur le visage livide, les paroles blessent, ouvrir le feu sortir l'ennemi, tirer une balle à ce...
la nuit monte l'éclipse se lit
la raison accapare, la vérité se dresse,
le salaud est mort
je n'y pouvais rien
pisser encore
mon dernier tort
la crasse dissolvait le corps retors
la faute lavée
puis paumé
s'abandonner
à qui
quelle heure,
à l'heure des compromis, la chose n'est plus permise, les soutiens n'y peuvent rien
perdu à l'heure où le coq ne chante plus
aucun recours plus de main
demain pas encore
souffrir encore
à quelle heure me demandes tu
je n'y peux rien, Dieu donne, reprend, abandonne, maintient
à quelle heure dis tu?
l'heure de ta mort
plus vite je viens
moins j'y tiens
tienne
mien
mort
mienne, peine
éternité des souffrances
fournaise géante
béatitude aux riens
sur le chemin
je brise la côte qui tient le flan
un spasme encore, la vie me tient, essore tant de peines qu'exsangue toujours j'implore
demain
quelle heure?
Dis
dis encore
plus rien ne me tient
des devoirs de la souffrance
chemin aux trois quart
écœurement des transitions longues et violentes
résignation au sort
je jette tout
aux porcs et aux miens.
Glissant d'un pôle à l'autre
à rien ne sert de devenir mon ennemi
les damnations mémorielles se lisent dans ma pupille incandescente
comme une agonie latente
une fin de vie
sur la tourmente infernale des précipices où l'on m'accule
un supplice à l'orée de ma puissance qui te précède comme l'odeur de souffre qui suit ceux sur qui je souffle.

samedi 22 juin 2013

le long de la rive pulsion maladive ou malhabile
à chercher des repères les usures se lisent sur les lèvres
béatitude forcenée comme ouvrir une porte à regret
le ciel entend la plainte et c'est en longue étreinte que je me perd
Insatisfaction naguère sur les champs longs sans barrière
perte sur la nuit un rien éclipse la solitude moribonde de passés aux abysses
aux abîmes extrêmes se terre la douleur en point fiévreux dans la tête
le chef où vagabondent pensées inertes, lourdeur du ciel annonçant
l'orage de grêle la trêve meurtrière aux ennemis je pense
à leur esquive triste la fiche traverse le corps
à l'endroit des regrets
masculinité que j'abhorre
quand elle est mienne jusqu'aux tréfonds blêmes de la hargne qui me mène
et c'est avec peu de peine que je mène les combats des crépuscules jusqu'à l'aube
le regard qui se fixe
passée l'acrimonie, un peu vers le lit
s'éclipse la haine, les regrets
les agonies longues de cette vie au dehors
cette vie purgatoire qui devine les craintes sourdes de mes semblables
conscience affutée aiguisée
et que je fiche droit
dans le cœur si droit
de mon être qui exerce son droit de paraître et sombrer
hécatombe en suspend, irréalité du jour
tout secours
sauf
ce qui fut
et ne peut l'être.
le voile opaque jamais ne se lève
quand tout crie à la déraison, les tords se partagent
aux joies fugaces s'opposent la lourdeur des impressions
bagnards isolé dans un Monde faux, hypocrite jusqu'à la moelle
je m'use à escrimer les cours fiévreuses des calomnies
vilénies, perfidies insignes
mensonge jusqu'à la corde, torves
isolé sur cet esquif plus rien ne tient
si ce n'est la transparence soudaine du Monde lorsque se lève le voile des illusions où toute la cour en corruption dans un esprit de communion s'éloigne de ma sente aux accents d'unicité
ta perfection je la tiens immaculée au sein de mes mains puis le silence abreuve la masse lourde pleuvent les flèches de sang sur les ennemis dont les visages s'abaissent à poussière
abbesse aux longues messes les profanes tiennent en leur sein une vie damnée
mes légions se lèvent sur la terre entière et dévasteront vos raisons étroites comme la lame qui vous traverse
dans ce vacarme je ne vois rien d'autre que le noir de ma haine si fière qui vous pénètre à raidir vos corps de misère
Élever la conscience est la dernière prière que je fis à l'aurore où se turent les indiscrétions d'une foule abusive
sur les comportements tenaces de tant de rêves évadés des murs blancs
la pluie d'étoiles inonde mon cœur qui s'étend
parfait comme un océan de béatitude
une plénitude où aucune circonstance n'est de mise
muse irréelle me hante tel un fantôme
oppose mes directions d'est en ouest
de la cité des anges aux bords du Gange
les troubles s'accentuent puis le silence dur d'or, d'ébène à la complexion radieuse d'un été sur les bords
à chercher un allier
à me perdre sur le sentier
encore
toujours plus
vers toi
un peu
moins.


mardi 18 juin 2013

Diverses raisons s'immiscent sur le contrefort pâle de mes rêves
Sans support où aller la tête pleine de souvenirs sales
De beautés en exil sur je ne sais quelle presqu'île
îlot solitaire, narquois et fier
j'enfonce la tête lourde dans l'eau si opaque d'un bleu sombre
lorsque se déchire le voile des pensées
palissent les orchidées et les humeurs changeantes de ma bile amère
une pointe au cœur violente comme un coup de lance, un glaive au ventre, je balbutie quelques remords, souvenirs
où se lisent la privation de lien comme un leitmotiv sur mes obsessions, blessures affectives convulsant mon visage
jusqu'au livre sur lequel des signes pleurent l'hécatombe, la portance qui s'épuise, le lien vers Bahgavan qui me prive soudain de son support
l'éternité n'est plus un tord, à laver les fautes passées j'en récolte un vide lacrymal une angoisse souffreteuse, des convulsions tabagiques, quelques vers qui s'étiolent sur la toile abominable des mensonges usuriers
puis le chant des oiseaux au matin, un café si fort
j'épuise les dernières ressources de la psychè quelques gyrophares bleus sur l'ocre pâle des murs, passent les douleurs et les sirènes sur la rue proximale, quelques abyssales lacunes verbales, puissent les paraîtres se dissoudre dans l'être.

dimanche 16 juin 2013

Comparaison soudaine
l'éclipse se meurt en silence
Sur la fine ligne de nos démarcations le torve se lit
La joie se tait, se terre, se soulève comme l'âcre de l'abdomen
Je ne meurs en silence que sur les vérités levées
Les boucliers, les jets de pierres
Les souvenirs damnés des purifications
les embargos sur ma condition
le silence brutal où meurent
espoirs
pouvoir
sens
corruption maladive
de mon
vouloir

vendredi 7 juin 2013

Remords furtifs comme l'adresse de tes ascèses
Redoutable esquif sur la ligne fine du pastel se dessine
le signe d'excès de langues mêlé à l'acrimonie des printemps en exil
Sur le songe je me confond en diagonales longues qui me tiennent en échec
Je fus sot par frustration douloureuse
à l'orée les clairières se dessinent en souvenir
palpitation maladive, convulsion tactile du doigt sur l'écran
des fatigues en miroir pâlit le blême des horizons
la dureté silencieuse où se terrent
les emblèmes chers
aux vœux du silence où j'abonde
meurs en rien
légèreté
qui tombe de mes mains au front
au visage et sur la plante
ouverte des pieds
compassion fus ce aérienne des plaines
sur le sourire écarquillé
la blancheur des nuits effraye
les chouettes alentours
de la ville sourde.

samedi 1 juin 2013

Épilogue glacé au mat de ma peau, les mots viennent
Paradoxes des usures sur lesquelles je me blesse
Peste soit des critères et convenances, j'abonde en mon sens de misère, de fierté sur le pouce ouvert
Ego vomissant les interstices de mes erreurs répétées à redorer leur valeur
Palabrer les humeurs changeantes de ma volupté chargée comme une cigarette sur le matin brumeux
Foutre soit des relations humaines, des traces mesquines qu'elles laissent dans mon cœur de moleskine
A en vomir, je m'en remet à Dieu
Nécessité fulgurante tranchant les attachements aux phénomènes changeants des conjonctures
Brulant la pulpe sanglante de mes mains chantantes
Aux bord de l'Allier
sur le côté du cendrier
passe l'onde
Suivant la trace
sur le vide
rien
….................................................................

lundi 20 mai 2013

Sur le signe écarquillé, des raison vacillantes, la nuit tombante
les directions s'ouvrent d'Est en Ouest et puis au centre de l'être
Impassibilité froide des pluies de printemps
sur la courbe sinueuse des volontés
tempo furtif des impatiences nourries à la fumée âcre, flots d'encens sur la quiétude souveraine
l'esprit discours sur les signes aux probabilités d'étincelles, de petites pointes brillantes dans le ciel et dans les yeux
un peu vers la carte les allées se dessinent en proximité rejetée
manque et latence, perte des constances et du sentiment de portance
lien impalpable sur un flot d'éternité
connexion à la radiance suprême
Impassibilité somptueuse dans la perfection des attitudes
se dessine le miroir poli
des emblèmes assouvis, des tours, détours flagrance inouïe sur la syllabe primordiale
J’acquiesce, répand l'onde sur les hésitations palpables au sein de mon pouls dans la main
Jamais je ne tiens
plus
aux miens
sien
sienne
je
.

samedi 13 avril 2013

du Nil au signe,
sur la joue gauche
se dessine
Une longueur de cygne
Extase partielle
de la ligne qui tombe
comme un cil
sur la tasse
le jour tombe
lentement
Divine
vision
troublant l'eau
les mots
Fusion
spontanée
effusions
langage
appréhensions
si quelque chose
Pouvait un jour
être gardé
tout au fond
à l'endroit
où je me replie
le regard fixé
Un peu
devant
en méditant.
Le divin sous les pas
les passages avides
Puis les regards transportent la profondeur
de mon égarement, de la faille qui se dessine entre mes conceptions et la profondeur absolue de l'être
La torpeur au sein de nos éclipses, un iris qui se fond dans la main fine
Une absolution sur condition incertaine, balbutiement des éclats
l'attachement doucement se consume, se consomme
Je fume
la nuit longue fatigue
le jour où la présence me conduit
le chemin combine souffrance aux trois quarts
pour joie des regards, présence invisible quasi divine
toi si...

samedi 23 mars 2013

Les tristesses du jour octroient la part maléfique de mon art
A portée des regards sous l'horizon triste des parallèles des signaux des refuges
Un accomplissement une spontanéité un furtif signe
La vie je la cache au fond de mon cœur
Au loin sur le pâle
S'obscurcit le rouge
La vie en signe
Épuisement dérisoire des pertes
Je m'égare
Plus
Aime
Rive les yeux sur le sol
Présence
solitude au sein du vacarme
Disparition spontanée
Venin de mes tours
J'aime
Plus que tout
Plus que tous
Me perd
T'aime encore
Puis rien
le sombre des allées
Mes remords
Mon mal être
Ma vie profane
Sur le sentier je tombe
Encore.

dimanche 10 février 2013

Pluralités transcendantes au sein des équinoxes furtives où se cachent mes sanglots
Les compassions lavées par le flot disert puis la lune transforme les méandres redoutables de nos psyché
Où se perdent les élans les derniers soubresauts de mon exclusion infâme au sein des troupeaux décapés par la blanche agonie
La dernière palpitation sur l'écran se perdent les mots les combustions fluctuantes de l'amour qui se dirige
Vers ce point d'éternité auprès duquel je viens m'abreuver dans des méditations où seul existe la réalité, une sans un second sans une seconde de dérive près de l'être essentiel la justesse où se toise l'étincelle sans approximation simple souveraineté de l'âme au rebord des armistices du détachement de l'essentialisme retrouvé, muet sans aucune angoisse une puissante présence, des possibilités éclatantes de l'être dans sa nudité emblème des jours, nuit dans la verticalité des songes irradiée par la luminescence extraordinaire la transparence sans égale de l'expérience intuitive et puis le silence.

mercredi 2 janvier 2013

Associable jusqu'au dernier rang de mes orgasmes
Durable par conviction
Médisance sans terre la loi perd ses rengaines
Sur la palpitation tardive
Des viles et perfides paroles proférées par des êtres sans profondeur à la conscience soigneusement énumérée par des prophètes sans origine définie
Des prophètes à peine
Des rires à la salive sale
Des rires où se soulèvent mes nausées
Ma radicalité somptueuse nuit d'été les éperviers guettent leur proie
Guêtre sans toi
être sans roi
sans fin
sans choix
la paume se retourne
sur ma loi
Unique
Comme la pupille
où je me retourne
sur la sente

ici
bas
.
Nuits qui m'affaiblissent
Comme la torpeur des matins sans envie
Sans refrain le remord à peine tiraille
Le sourd bruit des vagues
Psychisme qui s'encombre de petites rancunes
De lourdeur d'un ciel d'éclipse
Rancœur sans appel au sein de l'appareil
Je dégaine mes nausées automnales comme les palpitations au loin les sols se dérobent
le rose se déchausse
l'immaculé même se dissout dans la crasse de mes emblèmes
Et puis jamais je ne t'aime plus que la joie profonde des consciences où tout se révèle
Le jour ou palpite l'esprit clair les habitudes réfractaires usées au gré de la radicalité du regard
Manifestation inégalable inaltérable
Vérité sans origine ni devenir simple unification
Fondements et devenirs
Plus qu'un souvenir
Plus de
Plus de
Ce qui est
Sans plus
Joie simple
Profonde
Manifestation sans égale
Être au Monde
Et non soumis
à une vérité divisée de l'esprit
Et puis
Balayons ces convictions maladives et délicates des conditions de l'esprit qui cherchent un souvenir un état de devenir un reflet incertain dévoyé de la réelle condition qui se fout des opinions chétives abolissant l'horizon de ses plus viles aspérités en une équanimité sans façade, l'aplomb mon aplomb ma condition.