dimanche 28 juillet 2013

des gorges de loups aux montagnes mondaines, dans le ravinement de mes veines circule cette haine pleine, aux tourments du divin où tout s'élève jusqu'aux contradictions dérisoires de l'appareil fugace aux tombées des jours, mon épiderme à la glace du teint sur le frêle croissant de lune en quartier où je me perds en rictus encombré dans la charge émotionnelle que je ne peux libérer, ces charges dont on m'accable au dernier degré mes solitudes tressaillent en torrent vif, nettoient les broussailles ma peur cachée, le mystère plein et tenace au fond du regard, la salve est lourde d'agonie latente trouble la fête et les réquisitoires forcenés au dernier pallier des douleurs encore je m'abreuve la beauté est pleine et présente à chacun de mes regards l'extase monte sourde, la vie n'a de fin que l'épuisement des derniers désirs et mon irréalité suave me ramène au rivage. J'écris encore sur les dernières fleurs fanées de mon orgueil de damné, à oublier les paraître, devoir se taire, la malédiction tenace reprend la trace de l'envoyeur jusqu'à bousiller les derniers remparts de la miséreuse ignorance latente et partout présente. Le référentiel se tait pointe du doigt l'horizon,incite au silence, sauf toi qui sait.

mardi 23 juillet 2013

En dehors des émois taciturnes de la douceur du jour
s'éclipse le regret peu à peu dans la haie
le pourtour familier des ampleurs et latitudes
la profondeur du champ s'ouvrant, le connaisseur du champ sur la conscience immaculée de l'être s 'émerveille
puis tapi sous le lit en quête de reconnaissance
brûler l'essence vive de mes sens
à souffrir le regard peu à peu remarque
l'ampleur du mal cérébral, de ces traces de ces marques au plus profond du regard
agonie sourde sur parfum de roses
épuisement des derniers soubresauts des graines de misère semées
il y a plusieurs existences
puis celle-ci
puis si
celle-ci
à nouveau
se lit.

dimanche 21 juillet 2013

Absence troublante aux vues de ces réminiscences qui blessent
lorsque sur le marché devant l'étal, le sensation de manque fait vaciller la jambe
sensation de rien, de perte, à l'instar de mes politesses
je m'abaisse à solliciter
les regrets, départs, oublier l'aspect carapaté
le venin conditionne jusqu'à ma morphologie contractée
sulfate sur les lèvres et dans les poumons
à esquinter le remord,
n'être pas mort et puis tout compte jusqu'au sourire contracté des passants perdus.

mercredi 17 juillet 2013

antidote aux venins de la vie, la versification épuise les médisances en mine pauvre
puisque ne restent que ceux qui tiennent, la crasse des anathèmes s'écoule en urée pâle, puis le ciel s'ouvre sur les tours puissantes au pied des tilleuls, sanctuaire recouvré, ouverture improbable au lever du jour, des interfaces subtiles en eau claire et chaleur estivale
je laisse aux comités restreints la médiocrité des propos, l'idiotie projetée de leurs propres caractéristiques crétines
je garde la beauté des errements, des questionnements à bout de souffle, des réponses qui ne souffrent de rien et blêmissent face à la dureté des parcours de mal aimé, parias jusque sous les ongles, discernement du suprême en radiance infime, les zones inaccessibles au tout venant se souviennent de mes venues temporaires au sein de l'intemporel,
le souffle est là parfois court, bref puis long, la béatitude se cache sous l'épiderme terni des équations fines
la ligne se rejoint se resserre, s'ouvre.

samedi 6 juillet 2013

perte anxieuse

Perte anxieuse au lever du jour
je me blottis un peu plus contre le bleu laine du pull, puis sous la langue, petite frénésie intime
au regard des aurores je palis encore sur le café noir, les bruits de rose en cour, j'inspire l'âcre du jour naissant sur la ligne intime, cherche un exutoire en lignes fines
hypocondrie en dernier ressort, usé, rincé par les pluies de printemps, ceux qui persiflent, la calomnie rongeant mes derniers attraits, souffrance aigüe à damner les paumés, les derniers sur la voie, ceux qui prennent le départ tard,
j'accuse le coup de la trentaine en veines sombres
tente la vie sereine
me noie dans un bourdon sourd au monte crâne lourd
une absence, un sens, une voie
aveuglé
la lumière rappelle mon dernier bastion
et pointe le détachement parfait
alors que tu m'enserre d'un fil translucide et invisible
la beauté non manifestée se lit en absence
la présence imbibe mes derniers recours
secours tard, rien ne se lit plus.


mercredi 3 juillet 2013

les signes doucement se terrent

les signes doucement se terrent
peu à peu une compréhension fine perce le mystère
comme un fil qui se tord dans le chat de l'aiguille, un peu plus je mords
la crispation s'aligne sur la ligne aigüe
morsure frontale, la petite lampe s'allume
à la une du journal des messages que je ne saurai voir
paraphraser l'actualité sordide espoir
je place dans tes mains une pensée puis l'oublie
je ne sais quelle pieuvre est tapie sous la berge
quelle morsure est le signe de la mort soudaine
quel état de choc dont je ne me souvienne
j'entoure l'énigme d'un fil fin et tendre puis lâche les rennes sur les canaux intranet
infra structure peu à peu se creuse
ligne de rupture, sur les talons je tourne
éteindre cette veille, tout un emblème
chérie du fond de l'air, la beauté se resserre
l'étau est ferme enserre mon crâne réuni
une ligne de partage enfin se lit
que je ne tienne à rien sauf
paradoxe états unis
étant dans mon lit lorsque tout fuit.

,

transparence innée des manques en soin palliatif
l'éther acculé m'attriste, ne plus penser, jamais je ne jette des mots puis tout se perd
l'absence posée en schéma de désintoxication, le verbe acerbe au moindre sursaut
puis la pâleur des jours d'exil, loin des schémas serviles je dicte une routine un passage sur le vide en retour
une confusion où tout s'ébruite puis laver les douleurs et vieilles rancunes, les humeurs changeantes de l'affaiblissement nerveux à la dernière pente fébrile des latitudes, le fleuve est long, glacé, profond, le regard limpide agrippe les branches fines comme l'innocence d'un printemps sursautant à mes pas, les doigts longent la pente, sur le retour je pense, trop toujours
parfaire ces remords, le songe glacé de la vacuité de l'existence, une errance sans sens
sans détour le parcours semble vain, une fin en soi
une lutte pour retrouver l'essence
une absence qui se prolonge,
des mots toujours longent
mon parcours assourdi
le bruit des oiseaux,
les roses lourdes
jour sourd
en grâce féconde.

mardi 2 juillet 2013

.

la beauté sur ton diadème puissant, auréolée d'étoiles la voie t'appartient
intégrité innée de ton âme, beauté transparente aux immaculés perceptions de mon âme distincte
puis tout se floue, le bain purifiant mes artères, à nouveau je vois
la beauté du Monde transpercer la cuirasse aveugle des illusions
sur le vif subtil aux émois fragiles d'une perception
qui ne se limite plus, avance en aveugle sur les cils de la transparence fine
joies qui mènent sur les cieux palissant des aurores où se baignent les saints safrans du fleuve qui lave
sanctification faîte, offrandes de fleurs vermeilles
le pallier des douleurs passé l'entrée au sein
du sanctuaire
un goût d'éternité sur les lèvres
Tout s'oublie
se sait
se tait.

.

Disperser les rumeurs et les inepties les plus folles
l'arrivée des parcours s'achève dans le sang et la poussière
Ramassant les débris arides de conditions en crispation
s'éclaire la joie au plus profond
parallélépipède anguleux sur les ténèbres des ombres que je porte
la mesure s'effectue à chaque pas, chaque strophe comme un bond furtif de tigre égaré dans la forêt
je laisse le mensonge à ceux qui se fourvoient, les voyelles à ceux qui se noient, le reste aux imbéciles qui voient ce qu'ils veulent, noyés sous des océans de projections
la protection se développe en une aura dure comme l'acier des papiers que je feuillette
consistance cérébrée de réflexes lourds à porter
la croix sur les mains se lave
la faute glisse,
elle revient à ceux qui sèment la misère et l'intrusion
beauté non manifestée, juste évoquée
sur les sournoiseries fébriles
au plus profond
tout existe
simultanément, un parfum d'inaffecté voire d'éternité
sur le pallier
tout y est.

"Required field must not be blank"

Divergences sournoises, tues à l'orée des béatitudes
exhumer cette douleur sourde et l'extraire du fond de l'être
calmer les processus mentaux qui aiguillent les rames jusqu'à plus souffle
désarmer l'armure épaisse qui encombre ce corps limitant déjà
pâlir les imperfections sur le visage tendu
laisser émerger la pleine puissance reconnectée aux parallèles sourds de mes implications
simuler les contours sur l'aurore où les murmures doucement s'étouffent
puis se taisent, se laissent
doucement
le souffle m'éveille.

lundi 1 juillet 2013

A la mesure de ton orgueil, jamais je ne battrai la mesure plus dure
la fin des temps advenue, j'esquisse la ligne sur le tempo furtif de mes inhibitions
aux réclamations, suivent les implications discrètes, les recours secrets aux antichambres des morts
Puisse l'existence m'accorder une trêve longue
connaître la radiance suprême du fond de l'être, reconnaître l'infini dans sa manifestation
la souveraineté et l'unicité du Soi
loin des misères
qui m'épargnent
comme la hargne solitaire des moindres recoins où je me perds.