mercredi 2 janvier 2013

Associable jusqu'au dernier rang de mes orgasmes
Durable par conviction
Médisance sans terre la loi perd ses rengaines
Sur la palpitation tardive
Des viles et perfides paroles proférées par des êtres sans profondeur à la conscience soigneusement énumérée par des prophètes sans origine définie
Des prophètes à peine
Des rires à la salive sale
Des rires où se soulèvent mes nausées
Ma radicalité somptueuse nuit d'été les éperviers guettent leur proie
Guêtre sans toi
être sans roi
sans fin
sans choix
la paume se retourne
sur ma loi
Unique
Comme la pupille
où je me retourne
sur la sente

ici
bas
.
Nuits qui m'affaiblissent
Comme la torpeur des matins sans envie
Sans refrain le remord à peine tiraille
Le sourd bruit des vagues
Psychisme qui s'encombre de petites rancunes
De lourdeur d'un ciel d'éclipse
Rancœur sans appel au sein de l'appareil
Je dégaine mes nausées automnales comme les palpitations au loin les sols se dérobent
le rose se déchausse
l'immaculé même se dissout dans la crasse de mes emblèmes
Et puis jamais je ne t'aime plus que la joie profonde des consciences où tout se révèle
Le jour ou palpite l'esprit clair les habitudes réfractaires usées au gré de la radicalité du regard
Manifestation inégalable inaltérable
Vérité sans origine ni devenir simple unification
Fondements et devenirs
Plus qu'un souvenir
Plus de
Plus de
Ce qui est
Sans plus
Joie simple
Profonde
Manifestation sans égale
Être au Monde
Et non soumis
à une vérité divisée de l'esprit
Et puis
Balayons ces convictions maladives et délicates des conditions de l'esprit qui cherchent un souvenir un état de devenir un reflet incertain dévoyé de la réelle condition qui se fout des opinions chétives abolissant l'horizon de ses plus viles aspérités en une équanimité sans façade, l'aplomb mon aplomb ma condition.