dimanche 18 décembre 2011

Les quiétudes fines comme une pluie d'automne
Sur la joue lisse du temps présent infiniment, puis les remords se taisent comme les indiscrétions sur la passe unanime des sanglots, l'horizon lourd comme le ciel d'hiver sur la ville distincte ou se perdent pleurs et comparaisons, je n'étais pas là l'arbre à rêve se disloque et s'étend, les fruits se pèsent et se vendent comme des petits trésors savoureux sur les étals frugivore des consciences en quête d'un peu d'horizon de la beauté de ton regard qui se perd dans ta voix qui s'entrecoupe et se distingue en flux horizontal, le bruit de flûte au loin, nous n'y étions plus, je reviens de guerre, de chocs, de rêves de duretés à peine qui se voilent comme la beauté du jour qui coule dans le ruisseau de béatitude de l'amour latent.

dimanche 4 décembre 2011

Les horizons se taisaient, un ciel bleu-gris ,opaque en partie, contrastait avec la lumière jaune sombre du lampadaire- les stupeurs nous étions à bord et puis les lignes blanches se dessinaient un peu plus rapidement, les remords qui doucement m'accablent les bâtiments blancs, le fleuve gris comme les yeux amoureux du temps où nous pleurions, tu sème les embûches les petits dessins narquois, nous longeons l'atmosphère égale de pylône en pylône comme si finalement tout se valait, des équidistances à perdre les repères et les pensées doucement se rejoignent en une vérité sans équivoque puisque la vraie compréhension est toujours, partout accessible. La nuit sanctuaire sans fin, et sur les plages nous cherchons le vent qui tourne sous les regards inquiets- tout est sans fin, finalement.

dimanche 27 novembre 2011

Comme une ombre pressée, un peu contre
Le rideau lentement se baisse puis nous nous taisons
Un crissement s'éteint les lumières baissent
Mon scénario est sans fin et tu le dis encore
Quand les paroles se murmurent puis s'effacent
Plus de nouvelles les écrans palpitent sur un nom sans trace sans rien les perspicacités s'éloignent des regrets amers et confinés d'une génération damnée et sur le point de tes yeux se devine,
Le retard annoncé des balbutiements qui au niveau du cœur, peu à peu une vibration s'épuise, s'amenuise,
Je n'ai rien vu, su
nous n'y étions
plus.

mardi 8 novembre 2011

Énigme intime au creux des regards, disparités s'effaçant dans un silence où les néons virevoltent et crépitent lentement, la vague arrive sur mes pieds las, le silence auréolé d'étoiles où les centimes doucement se ramassent, la foule ignorait les raisons de cet ingrat, une patrie sale, j'y pense doucement sur les lignes du ciel, nous avions une vie en emblème et puis rien sur les sentiments de lassitude où les peintures déglutissent le manque, les compassions broyées, les finitudes en alliance entre cieux et horizons, le soleil perce ma peau blême, peu à peu nous dissipons les malentendus dans des diatribes venimeuses et le doute s'écarte, un peu de ma route, une sente que je prends la tête pleine le regard fixé sur les détails à peine perceptible, fugaces comme la beauté renouvelée, sublime comme une perception dégagée des filtres de la pensée qui se contente de recevoir les signes distincts et précis de Narayan en une joie inégalée, je ne me perds plus ma beauté à chaque pas c'est toi que je retrouve dans les buées matinales jusqu'aux couchers glacés mon équinoxe arrive à temps, nos vies se rejoignent et se fondent dans une après-midi calme en bord de rivière lente et franchissable, sur les pistes de nos jeunes incandescences.

mardi 1 novembre 2011

Ravines mornes comme le champs sur lequel s'extasient quelques bulles d'air
Secousses arbitraires, spoliations nées du conflit opposant les rivières ocres des monts verts, simultanéité de condescendance forcée aux pieds d'ivrognes pervers, La chape de ciment oxygène mon atmosphère, allie rigueur et vigueur, comparaît pour délit d'outrage sur la juste mesure du temps qui enferme et réduit, comme ces conduits dans lesquels l'air lourd roule en séisme, orage violent de diatribe sanguine lorsque le soleil apparaît sur ma vie longue subtile, triste comme un hiver sur la montagne volée aux confins des béatitudes monacales, lorsque nous allions de ville en ville portés par la beauté des jours naissant sur les murs de granit. La voie est longue nous la sentons sous nos chaussures légères s'engouffrer en petite frénésie intime de regards vers un horizon d'un bleu inquiétant.

dimanche 30 octobre 2011

Dérives sanguines et lunatiques d'un jour sans gloire
A peine quelques éphèbes émasculés palpitant dans le noir, tâche maculée sur les vêtement noirs, une cigarette à la bouche une mesquinerie provisoire- les horizons se morfondent et se confondent dans les alvéoles pulmonaires de mes branchies qui aspirent le peu de panache, les coups bas et méprisables, la lenteur arriérée de petits péquenots jouant à la pelle sur les décombres de mon imagination féroce, les coups seront décuplés dans le crépuscule de ta nuit, infâme porc aux airs sauvages, tu creusera la fosse pour t'accueillir de tes propres mains sales et ta gueule de vaurien pourrira seule sans lune ni astre quelconque dans le jour sans gloire d'un hiver froid et tacite. Je te cite en exemple sordide, petite virgule qui saute à la moindre ligne, les chutes sont longues et douloureuses et le refrain sonnera dans ta tête creuse sur les longues décennies à venir de ton engeance sale.

jeudi 1 septembre 2011

Discours long et épineux comme les profanes injures de spoliations secrètes
Le vent tourne sur mes mains puis le visage sombre comme une agonie
Un lys long sur les clavicules un éclair illumine un visage inconnu inquiétant de tournoi souverain sur la poussière de cette ruelle népalaise où les vents alourdis chassent les crépuscules
De souvenirs comme ce thé noir et fort accompagné d'une cigarette aux relents d'essence
La fin d'un temps, les aurores souveraines de ces reines compatissantes quand l'averse lave mes chaussures de toile légère et que les foudres s'abattent sur mes tempes
Puis la nuit dure se tend s'étend et ramène dans son sillon ces esprits hurlants
Vieux compagnons des temps de géants de l'âge d'or ou l'on buvait dans les calices de verre le nectar des chants
Puis rien le monde secret, groupuscule transitoire des fièvres blasphématoires et catins enivrantes du Kali Yuga
Nous rions pourtant dans cette atmosphère de sang, d'abîmes et de courtoisie feinte
Et si je geins c'est que je ne cache rien.

lundi 11 juillet 2011

Les tendances obscurcissent mon esprit
Chargé comme un ciel d'orage, la tempête s'abattra soudaine
Les torpeurs discrètes, les troubles célestes, la pluie battante sur les indices primordiaux, des vers dissolvent ta figure de sable, les décombres s'abattent sur l'esprit fragile du temps ou les rouages de machinations et damnations pour l'engeance fébrile d'un peuple non subtil, léger comme une pomme de pin sur les eaux du torrent, récalcitrant comme un prêtre aux injonctions védiques et suintant la déraison comme un occidental à Katmandou. Si le chemin suit tes pas, c'est toi qu'il abattra comme un étourneau sous le coup de fusil d'un autochtone et ta race si fière peine et tombe dans la boue lourde, sache le rien d'absurde que le filet d'une vue obturée par l’œillère familière, la plume clavière le but obscur,la terre entière entre mes dents, mes yeux, la sombre tombe en un rêve d'éther, de somnifère, de petite vague artificielle sur une des vies, une entière, une plénière, un petit pas vers l'horizon tombant sur la ville altière. Le pas lent l’œil impatient peu à peu se détend puis s'étend sur la terre. Le feu est lent, doux, fou, souvent sur ma peau le duvet s'étend. Rien n'y fait tout est fait défait refait. Parfait.

mercredi 8 juin 2011

Vanités arborescentes, les lueurs sombres des jours
Entravent les cercles périphériques de mes horizons
Les nuages gonflent le ciel d'un bleu électrique strié d'éclairs violents
Puis passent les songes, ces morts artificielles dans lesquelles se dissolvent les égos
Superficialité des discours qui rejettent qui nient mais ne solvant rien
Comme le dysfonctionnement perfide des lassitudes tombantes
Sur mes petites plaies, parcelles d'esprit vives comme la chaux
Brûlant les imaginations dérisoires, réitérant les schémas tristes
Des suppositions infernales voulant annihiler ce qui ne peut pas l'être
Cette vérité intransigeante
Qui jamais ne se blesse... ni ne peine.

mercredi 11 mai 2011

Les liens étroits

Petites portes par lesquelles je m'engouffre
En simulacre vil des passions infimes, ressorts usés des discrétions mondaines
Peu à peu l'orage approche, le ciel devenu sombre s'ouvre comme un lobe frontal
Qui absorbe les blasphèmes de cette horde omnivore à défaut d'omniscience nous irions en France sur les sentes de l'enfance récalcitrante-et puis ,il faut parler, nous sourions mais où aller, les ruissellements corrosifs de mon organisme en isthme la torpeur de lendemains sans personne pour/les jours déchantent les surlendemains s'envolent quant aux parias nous distribuons les vivres pâles, bouillies et rien ne sommeille la vie est éternelle, les disparitions souvenirs passés lointains puisque tout est présent infiniment, tu le sais, les retards évènements, circonstances joyeuses ou malheureuses peu importe, nous réalisons le souverain de jour en jour instant après instant le souffle toujours amène si loin, nos regards portent en leur sein la certitude que se ne sont pas des mots vains et si nous jouions à peine, se lèvent les anathèmes, les boucliers torves des langues sanguinaires, et les poisons rejoignent leur source comme les eaux de la Yamuna, contaminées par le serpent Kaliya
S'il n'y avait que cela, le dire te soulagera comme un désir qui peu à peu grandit et englouti les limites fébriles sur les lignes intimes.

samedi 23 avril 2011

Beautés et manifestations au sein de complexités et subtilités
Mon vol parmi les plantes, arbres, insectes trouve sa direction
Dans les dévotions infaillibles
Lignes de directions torves comme autant d'itinéraires
Ardentes et dévouées, au sein de forêts éclairées par une lune blanche
Divertissements souverains pour qui les fruits mûrs offrent leur substance à leur paroxysme
Énigme claire pour ceux dont le regard est lavé
Des souillures de l'illusion (*

jeudi 24 février 2011

Paria jusqu'au bout des doigts
Comme un diamant noir puis bleu
L'azur me pourfendra, la soirée s'annonce zélée
Comme une aurore qui se tait sur le pallier des douleurs
Il est tard et les ombres couchées blasphèment en silence
La notoriété naissante de je ne sais quel chantre
Puis-je me jeter dans tes bras et puis non/ je ne crois pas que l'amertume ait un goût de liberté
Oppressé sur les longs claviers la joie est pâle et jaune
Comme un sentier sur lequel je ne fais que passer
Tombant, butant sur les pierres obscures
Les réflexes condamnés de générations laborieuses
Conditionnement de masse, asservissement vil comme un complot de Satan
Une journée trouble et belle comme cet été qui commençait,
A peine.

lundi 7 février 2011

Devoir se taire sur les incompréhensions comme mon souvenir se terre
Les aléas répulsion-attraction, un souvenir au bord des lèvres
La rivière dans laquelle mon corps long et blanc flotte lâchant les tensions
Petites contractions happées en ce Monde de dualité, séparant les choses, éloignant le lien qui peu à peu englobe l'horizon et mes limites innervées, à l'embouchure des vaisseaux qui drainent la beauté des hémisphères correspondants
Le ciel se couvre, un ciel d'orage au bleu puissant
Comme les roulements de tambours sur les crépuscules d'actions politiques
Petites vanités pour mortalité accablante
Le retour mystique du mot épelé en sanscrit sur le images trop fortes de l'or sur le corps bleuté
Des cyanures au bout des cheveux blonds sombres, du héros ulcéré
Et la quiétude infinie du regard qui se tait
Au fond
Si tout se sait...

mercredi 5 janvier 2011

La beauté insidieuse de Krishna se terre dans le regard, la pupille un moment vacillante du Monde, en secret gardé comme une parole sacrée, dans les temples diurnes entre tombée de nuit pâleur du jour, aiguilles de pins d'un vert foncé asséchant la terre, puisant la ressource au plus profond sur le point d'horizon se taisent les oiseaux, la puissance ne vacille pas et l'ombre sur la terre aux regards lointains exprime la profondeur du bleu et de l'Éternel.