mardi 8 novembre 2011

Énigme intime au creux des regards, disparités s'effaçant dans un silence où les néons virevoltent et crépitent lentement, la vague arrive sur mes pieds las, le silence auréolé d'étoiles où les centimes doucement se ramassent, la foule ignorait les raisons de cet ingrat, une patrie sale, j'y pense doucement sur les lignes du ciel, nous avions une vie en emblème et puis rien sur les sentiments de lassitude où les peintures déglutissent le manque, les compassions broyées, les finitudes en alliance entre cieux et horizons, le soleil perce ma peau blême, peu à peu nous dissipons les malentendus dans des diatribes venimeuses et le doute s'écarte, un peu de ma route, une sente que je prends la tête pleine le regard fixé sur les détails à peine perceptible, fugaces comme la beauté renouvelée, sublime comme une perception dégagée des filtres de la pensée qui se contente de recevoir les signes distincts et précis de Narayan en une joie inégalée, je ne me perds plus ma beauté à chaque pas c'est toi que je retrouve dans les buées matinales jusqu'aux couchers glacés mon équinoxe arrive à temps, nos vies se rejoignent et se fondent dans une après-midi calme en bord de rivière lente et franchissable, sur les pistes de nos jeunes incandescences.

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