jeudi 1 septembre 2011

Discours long et épineux comme les profanes injures de spoliations secrètes
Le vent tourne sur mes mains puis le visage sombre comme une agonie
Un lys long sur les clavicules un éclair illumine un visage inconnu inquiétant de tournoi souverain sur la poussière de cette ruelle népalaise où les vents alourdis chassent les crépuscules
De souvenirs comme ce thé noir et fort accompagné d'une cigarette aux relents d'essence
La fin d'un temps, les aurores souveraines de ces reines compatissantes quand l'averse lave mes chaussures de toile légère et que les foudres s'abattent sur mes tempes
Puis la nuit dure se tend s'étend et ramène dans son sillon ces esprits hurlants
Vieux compagnons des temps de géants de l'âge d'or ou l'on buvait dans les calices de verre le nectar des chants
Puis rien le monde secret, groupuscule transitoire des fièvres blasphématoires et catins enivrantes du Kali Yuga
Nous rions pourtant dans cette atmosphère de sang, d'abîmes et de courtoisie feinte
Et si je geins c'est que je ne cache rien.