jeudi 23 juillet 2009

Orages d'été

Les roulements de tambours
Paniquaient la jeune recrue
Le ciel noir, la pluie battante
Les craquements du ciel
Douleur de l'hirondelle
Au banquet des damnés, j'ai caché la clef
Subrepticement, je glissais à son oreille innocente
" Le combat est achevé, nous avons gagné la course contre le temps"
Le clocher s'effondrait
La nuit demeurait sans étoile ni voix
Les Mondes sont sans sens
Les frénésies masquent cette faille
Hagards, tapis sous la misère et l'orgueil
Nous payons de notre sang
Ces combats vains, ces étoiles espérées
Alors que l'atman n'est pas révélé
Nous perdons le Monde en soubressauts et virilité.
Nos rêves évanouis
De l'atman aux blessures de l'ego
En lion camouflé, j'arpente les rues de ma ville
Les trompe-l'oeil désuets et les vacations particulières
En jardins de l'indompté
Triste et sans fin
La course est passagère
Je t'attendais au café du coin
Une cigarette mal roulée entre les mains et le cheveu hirsute
Ton visage d'une paleur immortelle s'est immiscé
Dans mes rêves aux déflagrations souterraines
Les chemins où je m'embusque
En sentinelle amère
Avaient le goût et l'amertume
L'été était pluvieux
La folie monocorde
Je ne me souviens plus des raisons
Mais les séparations demeurent
Un signe d'inaccomplissement et de compréhension mutuelle.