dimanche 30 octobre 2011

Dérives sanguines et lunatiques d'un jour sans gloire
A peine quelques éphèbes émasculés palpitant dans le noir, tâche maculée sur les vêtement noirs, une cigarette à la bouche une mesquinerie provisoire- les horizons se morfondent et se confondent dans les alvéoles pulmonaires de mes branchies qui aspirent le peu de panache, les coups bas et méprisables, la lenteur arriérée de petits péquenots jouant à la pelle sur les décombres de mon imagination féroce, les coups seront décuplés dans le crépuscule de ta nuit, infâme porc aux airs sauvages, tu creusera la fosse pour t'accueillir de tes propres mains sales et ta gueule de vaurien pourrira seule sans lune ni astre quelconque dans le jour sans gloire d'un hiver froid et tacite. Je te cite en exemple sordide, petite virgule qui saute à la moindre ligne, les chutes sont longues et douloureuses et le refrain sonnera dans ta tête creuse sur les longues décennies à venir de ton engeance sale.