vendredi 5 novembre 2010

05 novembre 2010

Petit éclat dans mes yeux absents
Ta dérision aux lèvres me parcourant comme dans une morne poursuite
Mes apparences sont sauves, la course aux environs se tait dans les préoccupations des balivernes travesties de mon égo, que tu écrases comme une cigarette sur le vide des riens
Aux confins l'avenir surenchérit les conditions et les appels me tuent comme la lutte dans laquelle je déploie l'ardeur de mes signes et tromperies irréelles de mon statut
Irréfutable comme une neige glacée les lèvres pourpres allongent mes doigts gourds et les règnes de terreurs se dissipent dans une opacité d'opale
une rixe inégale sur les sursauts de conscience
Une plaie infectée comme ma lèvre qui aspire
Une lune qui se terre rouge comme une fin d'automne un calice mortel
Rien ne se passe la présence est articulée autour de regards
L'absence irréelle
La mort qui entraîne disparition des corps et incertitude des devenirs de l'esprit
Se noie en Atman la plante, le cerf, le poisson, le nénuphar,l'hibiscus
Le reste n'était que superflu et vanité
Je le compris à une heure tardive et haletante.