samedi 13 avril 2013

du Nil au signe,
sur la joue gauche
se dessine
Une longueur de cygne
Extase partielle
de la ligne qui tombe
comme un cil
sur la tasse
le jour tombe
lentement
Divine
vision
troublant l'eau
les mots
Fusion
spontanée
effusions
langage
appréhensions
si quelque chose
Pouvait un jour
être gardé
tout au fond
à l'endroit
où je me replie
le regard fixé
Un peu
devant
en méditant.
Le divin sous les pas
les passages avides
Puis les regards transportent la profondeur
de mon égarement, de la faille qui se dessine entre mes conceptions et la profondeur absolue de l'être
La torpeur au sein de nos éclipses, un iris qui se fond dans la main fine
Une absolution sur condition incertaine, balbutiement des éclats
l'attachement doucement se consume, se consomme
Je fume
la nuit longue fatigue
le jour où la présence me conduit
le chemin combine souffrance aux trois quarts
pour joie des regards, présence invisible quasi divine
toi si...