dimanche 23 août 2009

Dérive d'aile

Dérive d'aile, les soleils se taisent
En caressant les feuillages et l'écume du ruisseau
Exilé des terres singulières nous appréhendons les miroirs
Au teint palissant de la brune folie de nos vingt ans
Eternels souvenirs de l'être incandescant
Peu de branches sciées mais une douleur à la racine
Un galet dans la main droite tu exhibe nos jeunesses
Aux peuples rêveurs des collusions en furie
Amour d'atours la peine t'a épargné
Quelques solitudes et rancoeurs - tu sais les étés demeurent longs sans cierges blancs
La trêve est longue sans gendarme pour polisser nos moeurs
De trentenaires vaincus et fébriles
Achevant les jeunesses aventureuses en souterrain gardé
Dis moi 'je t'aime" mais je ne me souviens qu'à peine de ton visage
Les tendres accolades ont imprégné mon odeur âcre sur tes vêtements
Les routes en éclair dissuadent les foules
Et la houle nous éloigne des rivages gardés en conditions.

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