jeudi 27 juin 2013

les signaux de détresse sur la pupille où absent je me dresse
des derniers tressaillements de ma chair fébrile aux remarques futiles, s'indigne mon courroux, mes pensées tergiversant
à la souffrance qui me prend, le sang à la bouche, l'horizon bleuissant sur le pâle de mes yeux, opale s'évanouissant dans l'éther de mes souvenirs puis la plume doucement meurt aux mains des hécatombes maudites, toujours je meurs en silence opaque sur les mains chéries, jamais je ne pardonne aux souvenirs des miens au fond de la tranchée, le souvenir des balles sur ma trachée, doucement je pleure les lettres qui se perdent comme le regard qui jamais n'abrite que les crispations mondaines des emblèmes que je garde au fond de l'être qui jamais ne guérit, meurtrissures cruelles d'une foule étrange, la ligne sur mon visage se dessine s'oublie sur le bleu pâle du jean, dans les longues saignées de mes veines où coule haine, acrimonie, aigreur turquoise sous la langue qui jamais ne meurt ni ne s'enrichit du vocabulaire insigne, sur le lapis tapit, les lignes se courbent attestent l'échec retentissant de mes ascèses verbales, si l'invective sortait sanglante comme une émeute spontanée, les tords seraient partagés, la perversité se lisait dans son regard, le phare attire pillards, puis la mer monte sur la digue, aura digne, mur d'ombre, purger la peine jusqu'aux querelles les plus intimes de mes divisions qui montent en escadrille, quadrillent le quartier comme une armée d'occupation, la nation qui se plie sous la puissance de la pensée, créer des bagnes où se fourvoyer, le sang est une arme limpide sur le visage livide, les paroles blessent, ouvrir le feu sortir l'ennemi, tirer une balle à ce...
la nuit monte l'éclipse se lit
la raison accapare, la vérité se dresse,
le salaud est mort
je n'y pouvais rien
pisser encore
mon dernier tort
la crasse dissolvait le corps retors
la faute lavée
puis paumé
s'abandonner
à qui
quelle heure,
à l'heure des compromis, la chose n'est plus permise, les soutiens n'y peuvent rien
perdu à l'heure où le coq ne chante plus
aucun recours plus de main
demain pas encore
souffrir encore
à quelle heure me demandes tu
je n'y peux rien, Dieu donne, reprend, abandonne, maintient
à quelle heure dis tu?
l'heure de ta mort
plus vite je viens
moins j'y tiens
tienne
mien
mort
mienne, peine
éternité des souffrances
fournaise géante
béatitude aux riens
sur le chemin
je brise la côte qui tient le flan
un spasme encore, la vie me tient, essore tant de peines qu'exsangue toujours j'implore
demain
quelle heure?
Dis
dis encore
plus rien ne me tient
des devoirs de la souffrance
chemin aux trois quart
écœurement des transitions longues et violentes
résignation au sort
je jette tout
aux porcs et aux miens.

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