samedi 22 juin 2013

le voile opaque jamais ne se lève
quand tout crie à la déraison, les tords se partagent
aux joies fugaces s'opposent la lourdeur des impressions
bagnards isolé dans un Monde faux, hypocrite jusqu'à la moelle
je m'use à escrimer les cours fiévreuses des calomnies
vilénies, perfidies insignes
mensonge jusqu'à la corde, torves
isolé sur cet esquif plus rien ne tient
si ce n'est la transparence soudaine du Monde lorsque se lève le voile des illusions où toute la cour en corruption dans un esprit de communion s'éloigne de ma sente aux accents d'unicité
ta perfection je la tiens immaculée au sein de mes mains puis le silence abreuve la masse lourde pleuvent les flèches de sang sur les ennemis dont les visages s'abaissent à poussière
abbesse aux longues messes les profanes tiennent en leur sein une vie damnée
mes légions se lèvent sur la terre entière et dévasteront vos raisons étroites comme la lame qui vous traverse
dans ce vacarme je ne vois rien d'autre que le noir de ma haine si fière qui vous pénètre à raidir vos corps de misère
Élever la conscience est la dernière prière que je fis à l'aurore où se turent les indiscrétions d'une foule abusive
sur les comportements tenaces de tant de rêves évadés des murs blancs
la pluie d'étoiles inonde mon cœur qui s'étend
parfait comme un océan de béatitude
une plénitude où aucune circonstance n'est de mise
muse irréelle me hante tel un fantôme
oppose mes directions d'est en ouest
de la cité des anges aux bords du Gange
les troubles s'accentuent puis le silence dur d'or, d'ébène à la complexion radieuse d'un été sur les bords
à chercher un allier
à me perdre sur le sentier
encore
toujours plus
vers toi
un peu
moins.


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