samedi 22 juin 2013

le long de la rive pulsion maladive ou malhabile
à chercher des repères les usures se lisent sur les lèvres
béatitude forcenée comme ouvrir une porte à regret
le ciel entend la plainte et c'est en longue étreinte que je me perd
Insatisfaction naguère sur les champs longs sans barrière
perte sur la nuit un rien éclipse la solitude moribonde de passés aux abysses
aux abîmes extrêmes se terre la douleur en point fiévreux dans la tête
le chef où vagabondent pensées inertes, lourdeur du ciel annonçant
l'orage de grêle la trêve meurtrière aux ennemis je pense
à leur esquive triste la fiche traverse le corps
à l'endroit des regrets
masculinité que j'abhorre
quand elle est mienne jusqu'aux tréfonds blêmes de la hargne qui me mène
et c'est avec peu de peine que je mène les combats des crépuscules jusqu'à l'aube
le regard qui se fixe
passée l'acrimonie, un peu vers le lit
s'éclipse la haine, les regrets
les agonies longues de cette vie au dehors
cette vie purgatoire qui devine les craintes sourdes de mes semblables
conscience affutée aiguisée
et que je fiche droit
dans le cœur si droit
de mon être qui exerce son droit de paraître et sombrer
hécatombe en suspend, irréalité du jour
tout secours
sauf
ce qui fut
et ne peut l'être.

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