jeudi 23 septembre 2010

En héritage de toi

Les rencontres fortuites au bord des extases
Pleurons un peu plus, un peu plus près de toi, un peu dans tes bras
Tu berce mes souvenirs de langueurs, de petites chaleurs insolites
Tu aime mon air isolé, mes divagations, mon souvenir en croix, mes solutions empaquetées dans les désirs des minorités
Tu as construit pour moi un archipel, une baie où je me baigne, un réconfort muré enceint dans tes longs membres lorsque je baise tes longs doigts tu me dis des choses à l'oreille, je respire tes longs cheveux comme un parfum aphrodisiaque, un remède népalais, une réponse
A mes questions,
Mes errements, tu l'ignore, m'ont mené là où je pensais être, loin des paraître des discours à la « Et bien y'a qu'à » des petits qui pérorent, aiment leurs parcours, des regards méprisants quand la norme est de coutume, des bienséances de grands singes, des pistes qui sont des allées oh combien balisées,
des sourires biais, des vies sans être, des façons qui se ressemblent, des étranglements, des perspectives merdiques d'une majorité doucement ballotée par un petit confort,
Quand je repense à toi, nous avions gagné, nous étions réconforté, jamais je ne cèderais promets le moi, nous retrouverons la joie d'un sentier embroussaillé et nous aimerons encore à l'ombre des charmes d'une France rurale et partagée entre la joie nue de ses atours et les médiocrités vaines actuelles , des perspectives que nous dévoilerons au fur à mesure de nos espoirs réalisés, des petites promesses, de courts baisers échangés comme autant de marques sur les arbres
Sois sans crainte, rien n'est perdu, juste ce que nous fûmes devient réalité, longue sente herborisée de ronciers, de voies antiques, de ruisseaux vifs et franchissables, la passerelle, je la tend encore et la remarque est toujours pertinente sur ta bouche d'or.

(écrit le 14-04-2010)

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