mercredi 22 septembre 2010

14-07-2010

L'aube a ses solutions comme autant de vérités défaites
Une lucidité en éclair, des lumières d'étages clairs lorsque les oiseaux s'éveillent
Le parc a ses abords maculés d'existences dissimulées de remords qui se perdent
Dans les ruisseaux emboués des contradictions du Monde
La perception abomination de tes petits sortilèges dans lesquels je compte une dose d'amertume
Que je bois comme une liqueur de montagne, stimule le cœur- la version masculine des états abolis
Par le décompte de nos heures passent les vautours et la marée froide des sans arrêts
Sur les pourtours de nos réunions sommaires brille l'éclat solitaire
Des venues humaines- répulsion mondaine des sourires ou se taisent l'échec et les préoccupations
Sommes-nous au décompte des temps ce que les divinités portent à nos épaules
Une marque un regret, des soliloques qui se croisent
Les montagnes sacrées ou les torrents naissent portant leur verbe vif comme une eau de montagne
Un détournement mineur de préoccupations majeures
Captons les vues à l'ancienne, les pirouettes s'étendent
Comme autant de signes les trouvailles sur les cimes
Une petite pierre que je porte au cou, passe sur les doigts et dans les fous
Les tristesses morbides d'une énergie qui se transforme au gré des circonvolutions
D'un recouvrement de vue de l'ignare qui toise
La présence réelle qui confond et articule
Les souvenirs hétéroclites de vies qui s'allient et se séparent sans cesse
Comme un équilibre qui toujours cherche
Une voie parallèle, un point de retrait
Un petit secret que je tais
Et passe en silence dans l'incertitude de nuits blanches
Et dans nos regards qui se trouvent.

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