mardi 28 septembre 2010

28-09-2010

Connexions convexes au rebord des aliénations
Nous fûmes un décompte sordide des raisons vaincues
Les territoires et boire à la lie le vin âcre des terroirs d'ici
Jusqu'à l'écœurement transitoire- les trajectoires se plient au vol puissant
Des armées délinquantes, des obus qui se fragmentent des épis de blé qui se plient
Les lamentations du Seigneur, lorsque le sang coule dans mon sillon étroit
Comme la porte dans laquelle à mesure je passe, mes épaules élargies par les tâches rudes- Comme les ruses de ces hommes nés ici, dans ces forêts où se perdent les loups boiteux et les aveugles accomplis
L'océan de mes rîmes s'apaise comme un haltérophile solitaire au passage des combats
Les ruées vers rien- Atman et j'ignore les différences
Soupesé, pressé, spolié / / au point de rupture/ Écarquille les yeux (* Fusée de mes sens l'apaisement a accompli et mené à bien son combat contre ces besoins illusoires- crées de toutes pièces dont les méandres achèvent et perdent les hommes les plus aguerris
Au solstice d'hiver mes équinoxes d'horizons se noient dans la douce béatitude de ton sourire- Mes ennemis ont toujours croupi dans une médiocrité que je ne peux ni ne veux approcher
Puisque tu m'aime aussi- voilà c'est dit
Sur la porte, crucifié un ours pacifique tend l'oreille
La plage sur laquelle nous ramassions ces coquilles vides ,en terres amérindiennes, et à la fin du nouveau Monde a empli mon être d'une quiétude insensée
Peu importe les obstacles puisque nous les ignorions
Ta perte n'existe qu'en fragment, en réquisitoire d'images volées
Par la beauté obsolète des cartes reçues et les petites tergiversations insolentes d'adolescents frustrés
Mon pacte d'homme né loup et aigle me ramène au rivage des ruisseaux des fonds du Morvan
Quand sous la laine des moutons frémissait le lupus
Celui qui te prend à la gorge et s'en va
Ennemi incompris et insaisissable
Qui aura ta vie et ton héritage
Craignez et soyez incertains face aux énigmes des jours de lune
Les vols d'hirondelles augurent un triste hiver et les celliers sont vides
La revanche impie sur les lèvres ta beauté sournoise dans ton regard qui s'abaisse
Tout semble me compromettre
et tu reste indéchiffrable à jamais.

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