lundi 27 septembre 2010

08-06-2010 (écrit péniche Cancale)

Diurne venin des compassions blêmes mon emblème est rouge sang
Marée humaine en contradictions volontaires sur le flot impossible de tes volontés sanguinaires
Aucun homme ne s'avoue vaincu jusqu'au jour de la confrontation
Celle inéluctable avec l'arbitraire- désir spolié aux minorités qui cherchent
Une issue non convexe aux horizons décapés par les pelles
Aux barreaux des tractations mondaines de mon épiderme qui terni au gré des hivers froids
Je te vois là-bas petite interjection des futurs incertains rougir à l'écoute de verbiages
Douloureux comme une nausée d'automne une ruée vers l'or de tes discours
Saveur inouïe des petites nuits où je meurs sans rien ni chien
Quelques hospices étoilés, de la soude sur le sentier
Ma sente est passée à l'ouest aux grands espaces annihilés
Aux éclairs d'étés longs et chauds à ces petites misères que je porte en bannière
Saches que les livres jaunes ont écorné leurs pages sous les doigts éphèbes
D'adolescents rêveurs
Lorsque les éboueurs évacuent les peines irréelles d'un Monde sans rien
Et que les vers étiolent les chairs stigmatisées par le travail en longue plèbe
En hécatombe incertaine
En petit mot à mon oreille
Une écoute diurne à mes éternelles peines
A ces manques étouffés, fumés, bus
La chaleur est infernale
Le jour s'ouvre à peine.

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