lundi 2 janvier 2012

Brumes inquiètes en miroir poli, la beauté intègre des jours demeure en un point au niveau de la poitrine, une lumière jamais rassasiée où se nourrissent l'acuité visuelle, l'aura intense et le regard extatique sur les prairies et dans les forêts de Vrindavan. Les meurtrissures se ferment comme des plaies bénignes les témoins contrariés des longues journées à méditer loin des foules avides des longues hécatombes ou subissant les assauts de la matière, de la manière, des paraitre incertains et interchangeables, le corps retombe en brutale agonie et état de manque latent pénétré à peine par l'iris fécond des êtres subtils. Nous avons vu ce jour la lumière des rangs célestes le zèle improbable d'équations maudites la souffrance se dissoudre comme la crasse sous l'action de solvants chimiques. L'action juste et désintéressée, la connaissance emplie, la respiration lente et puissante, la dévotion infaillible le regard tourné vers Bhagavan, la vie prend sens loin des symboles insignes de sociétés souveraines où se consument les vertus antérieures en un rien palissant sur l'horizon d'une année présumée fin d'un temps, ère nouvelle où certains d'une finitude les êtres s'emplissent de joies vaines et fugaces. Le jour est lent, la nuit longue, la respiration s'apaise le regard se fixe sur un point d'éternité puis les jours passent.

1 commentaire:

  1. les jours passent
    et les passants
    et le point d'éternité
    ouvre toujours
    la porte veloutée
    au passager...........

    Bises

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