vendredi 27 janvier 2012

Les tiges dressées en petite infamie mondaine
Comme les rotules qui s'affaissent
En chemin de croix douloureux, mon collier de bois, la beauté qui toujours me distrait partout, toujours, immanence sur les les blocs de pierre sur lesquels se dessine la beauté du jour parfait, latitudes insensées, la pesanteur opaque de mon regard anéantit les tâches qui m'accablent comme la certitude de voir se parfaire le manque dans une vigueur d'aliéné, cicatrice de stress des carences dues à l'absence du jour sur le vêtement léger, l'auréole de grâce dans le bagne improbable aux portes du Monde sur les distances rêvées séparant le continent d'en face et puis rien le corps souffrant se déverse dans la pluie qui lave à peine la crasse, le retard la douleur l'absence de contact l'isolement le non sens les détours la patrie du jour infect où les certitudes s'accompagnent de détresse, tristesse, diagonales d'est en ouest des portes vulnérables les diversions à la nage le ciel d'une clarté absolue la colonne qui ne se redresse plus, les actes aux conséquences lourdes la subtilité se noie dans la complexité, l'enchevêtrement singuliers de vies au pluriel quand les hécatombes sur le jour s'anéantissent dans une dérision abominable que mon carquois se vide sous l'effet du détachement et que les flèches atteignent des cimes, cibles indiscrètes et invisibles sous le fardeau de la divinité et au creux de l'absence se dessine dans le mental chargé comme un ciel d'orage, la pluie sera lourde et dense comme la paupière délicate d'une femme aimée à l'orée des incertitudes des besoins fondamentaux de solitude et puis la veille je n'y étais plus et brusquement je m'éclipse comme une mine de crayon HB qui se casse sous l'intention trop épaisse et belliqueuse d'une conjonction atonale avec la vérité, évidence absolue, compréhension unifiée et sans partage.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire