vendredi 8 janvier 2010

Divergences extatiques

Tu volais les plumes effeuillées de mes rivages subalternes
Tes petits coups contre mes tibias fragiles
Ton petit cou sans marque d'avril
Les dyslexies et les fugacités
De petits rêves éparpillés
Comme les tombes de pharaons
Des rêves de guerriers
Des conditions paysannes
Des chômages en état de droit
De peines parcourues dans les villes dont ne subsistent que les tells
Des ziggourats improbables au Gange si sale
De plébéiens dont les noms ne nous disent rien
Petite sotte des grandes heures
Mon téléphone a la saveur d'un petit caillou
Sous tes doigts d'argile rose
Ma dérive est printanière
Mon sourire passager.

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