vendredi 8 janvier 2010

Dignité sans être

Dignité sans être
Tes rêves décadents me submergent en vague de froid
Ton regard ailé, ta langue déliée
Subtilité d'amour en tremble ma misère
Les soirées concupiscentes de mes vingt ans
Je crève de trentaine tout doucement
Tu dis rien sans toi n'est pénible
Connaîtras-tu les fléaux de mes malédictions
Leur rauque et convenue inattention
Lorsque mes désirs t'auront fuit pour acquérir
La sérénité d'un roc sur les archipels de sagesse
Tu dis "pars" et je le fais
Plus rien ne me manque et ton souvenir m'est indifférent
Nous avons frappé trois fois
La quatrième ta porte s'est ouverte
Alors que la mienne se refermait.

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