lundi 15 mars 2010

Rivages lointains

De sombres brumes m'affectent
Perditions au violon- Écarts de rêves engloutis
Des palaces aux dérisions quotidiennes, les vipères aux longues langues tremblent
Et mon rêve s'enterre en conditions inouïes
Des torpeurs de jadis, des ravins à proximité
Tu dis la vie est un songe lorsque les cauchemars m'éveillent
Proximité et anxiété, l'aliénation vous guette, vos torpeurs sont miennes
Vous vivez de stress et d'agonie, avalez les décombres de mon imagination féroce
la différence est une alliée sur laquelle nous misons
Traquenards d'un soir voile de vie sur nos feuillages amoindris
La coupelle est pleine lorsque tu m'appèles et la vertu est une petite comparaison
Vos oraisons- tous me disaient vaincu- la fébrilité lève les ambiguités
Vos trahisons me renforcent vos proximités me rejettent
La nuit à qui je confie les secrets les plus opaques
m'emporte peu à peu
une distraction de sage- infernale est renversée-les remises sont sombres
Nous guettons le jour et ses décisions.

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