samedi 18 avril 2009

Chandelle

Chandelle
Si tu y mets
De la coulure sur mes lèvres fraiches
En pilon à exploser les frontières des firmaments
Sur les soleils couchants de nos blasphèmes
Nous pillerons les justices et socquettes
Trop tard pour l'admettre
Nous n'y avons vu que du feu
Les misères ont joué le jeu et déclenché les révoltes
Des oueds maudits aux férocités de mes admissibilités
L'imbécile est aux commandes
Et la surchauffe est monstrueuse
Des déflagrations à damner les ruisseaux de la poésie
Nous verrons je te promets les changements au prochain virage
Après la perte l'oubli et c'est dur à accepter
Je rentre la tête baissée
Les polissoirs de nos accomplissements
Des illusions à perdre raison
Un sifflet idiot, je me retourne
L'embrasement est monstrueux
Un incendie a inondé les sommets
Hauteurs corroborées
Je songe en trahison
Mets du ressort sur les quelques consorts
Les ambitions freinées ont envahi le méthane
Souplesse démente de nos comparses
Un amen et les damnés reprennent la pente de l'égarement
Nous sommes à la veille de l'étincelle.

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