dimanche 18 août 2013

tes logiques de destruction accablent mon organisme
des derniers spasmes de ma volonté aux parterres sur lesquels je tombe
frappe mon front lourd sur les conditions parallèles
des rêves sans trêve où j'exècre la haine parfumée des droits inaliénables à la parole
des doctrines transitoires où se confondent acquis et avoir
ce goût d'impermanence toujours les images traumatisent mon parcours de mal aimé
à bousiller les dernières parois de mon corps affaibli
écœurements sur égoïsme étroit, compassion absente
l'oubli le pardon la rémission
je sauve les derniers recours, accède à l'immuable
le marbre dans mon sang glace vos équinoxes lasses
puise les ressources au plus profond de mes entrailles sur les racines levées vers le ciel
la source puissante alimente, draine la saleté du monde en issue parallèle, l'axe sidéral de mes misères circonstancielles
de la puissance aux plagiats immondes avec l'arrière goût de frustration sur vos bouches sales
alimente mon moulin en résistance glaciale la perfidie aux tours s'immole sur le bûcher de vos paraître étroits
A mille bornes, à mille lieux des savoirs transmis par l'avatar aux cent huit noms
la liste noire s'allonge de vos offenses
que j'égrène comme les prières de vous voir disparaître à jamais de ma ligne de vie
dans la ligne de mire du mal, j'étoffe mes ardeurs
de semblables acquis
au mépris qui se dresse
entre moi et une humanité vile
avilie
Ignorance pour acquis
je troque l'arme lourde
contre l'appel sourd
un bourdon au crâne
la roue tourne.

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