mardi 13 août 2013

puisque je rêve de forteresse imprenable aux vues de tes mesures je contourne le chemin, d'abîmes en extases sur la lime fine, je trace un chemin d'envergure aux époques où se resserrent les convictions malhabiles, terminaisons nerveuses en centimes puis en ligne, le déhanchement furtif, le voile se lève, écarquillant les derniers cils de la trompeuse agonie où j'implore sans cesse, aucun remord, juste une perte un point sur le flan droit, la route je la tiens en mains puissantes sur les ennemis j'esquive le contour pâle, sur la nuit un point brille, l'appel latent de mes derniers souffles sur la chandelle intacte, le bleu puissant où je sombre, une vérité de marbre dans mon sang limpide, un songe de gloire pour des paroles lasses, éther souverain des allées glacées des sens où s'éparpillent les mondes. Resserrant les rennes je gagne en force une intuition véritable que je maintiens en arme de guerre, la vie m'appartient puis aux miens, les chevaux sont lancés sur la piste longue où jamais je ne faiblis plus ni ne gémis, le vacarme est épouvantable, la poussière lourde.

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