samedi 10 novembre 2012

Mélancolie passagère de bords de mer
Équinoxes furtives et hâtives
Comparaisons vivifiantes du flot jaillissant
La tête se perd à l'endroit des réels
Des plaies confuses
De mes horizons à jamais atterrés
De trop de timidité sur les impressions
Géniales et torves
De mes poèmes sans rien
Sans détroit à l'hiver sans esquisse
En neige blanche
Sous les regard attendrissant
des signes du regard
De l'éveil qui arrive comme une salve d'Orient
Sur nos Occidents étriqués
A l'endroit des raisons heureuses
Des journées radieuses
Du temps de jadis
Des bifurcations soudaines
Comme l'emploi des temps à venir
Qui se cache de déterre puis s'enterre
Comme une hache sans guerre une journée de paix
A jamais sur la banquise
Un mot se murmure
Et dans mon armure
Tout se perd
se confie
se tait
se terre
Doucement
la niche
ou j'écris
se murmure
se lit
se dit
se sait
à peine
le jour est absent
les latences inquiètes
Gagnent en vie
Puis je ne meurs
Que pour une nuit
Une vie de siège
Une ville sans siège
Un égarement insigne
Un murmure à peine
Inquiets et fourvoyés
Plus jamais pour un temps
Nous avions raison d'espérer
En des jours plus sains
La vie est présente
Comme un sursaut
En mon absence
Puis tout se terre
Se déterre
S'enterre
Renaît
et tout se rachète
En secret
Depuis les meilleures cachettes
Les joies souveraines
Les alliés
sur les chemins vers Rome
Ville où je naitrai à nouveau
Volontiers
Et plus jamais inquiet
Plus de sens plus d'ivresse
Juste une vérité
Bonne à dire
et à garder intacte
Sur la fusion réelle
de l'étincelle gagnant la vérité du jour
Qui se tait
Se garde
se conserve
Vive le vie. HK



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